Il y a de quoi être outré et inquiet face au constat évident d’une crise économique et sociale profonde et aux dérives immorales, scandaleuses, des grands financiers et des puissants dirigeants d’entreprises qui jouent avec les fruits du travail et les salariés, tout en bénéficiant de traitements et de protections inacceptables dans une société de justice et d’équité. Les caisses de l’état ont été vidées, le déficit commercial de la France bat tous les records. Les scandales financiers se succèdent, les grands patrons délocalisent et le MEDEF est devenu tout puissant avec l’aval et l’aide de la droite au pouvoir rejointe par quelques transfuges qui n’avaient de gauche qu’une étiquette facile à retourner. Au plus haut de l’état le président se donne à fond dans la « peoplemania » et les frasques « sexymentales » oubliant les soucis et les détresses du pays et des citoyens. Le gouvernement est sans voix et sans pouvoir, les réflexions sont confiées à des commissions externes et les décisions sont prises par le triumvirat Sarkozy, Guaino et Guéant.
Un grand remaniement ministériel est annoncé après les prochaines élections de Mars. L’objectif n’est pas guidé par un souci de performance mais par les humeurs et les désirs de règlements de comptes du président de la République. Pendant ce temps le « paquebot » France prend l’eau et les français boivent la « tasse ». Une réaction urgente s’impose, les électeurs devront en Mars choisir de mettre par-dessus bord tous les proches et sympathisants de la majorité présidentielle actuelle pour exprimer leur mécontentement et lancer un avertissement sévère.
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