Faut-il qualifier de simple dérapage les méthodes judiciaires et policières qui ont été appliquées dans l’affaire De Filippis. Les traitements réservés à ce journaliste qui n’a pas répondu aux convocations de la justice pour des faits qualifiés de diffamation n’étaient assurément ni à la mesure du niveau d’accusation, ni acceptables tant ils furent indignes et dégradants.
Des actes de même nature sont quotidiennement infligés lors des gardes à vue de nombreux individus qui ne présentent aucune dangerosité et pour lesquels les faits retenus n’atteignent pas un grand degré d’importance. Il faut en finir à jamais avec les mises à nu et les fouilles corporelles qui s’apparentent à des viols. La justice et la police françaises doivent être les premières à appliquer les principes de respect de la personne humaine, de son intégrité intellectuelle, morale et physique.
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