DEMANDE DE REVISION DE LA LOI SUR LES HABITATIONS LEGERES ET SUR LES HABITATIONS MOBILES.
En cette période de grandes difficultés liées à la crise, la Loi sur les habitations légères ou mobiles (Bungalows, mobil homes, Yourtes) doit être révisée pour être améliorée et permettre à ceux qui ne disposent pas des moyens pour avoir un « toit » dans le sens de l’habitation traditionnelle, d’être logés et de vivre dans la décence. La loi telle qu’elle est aujourd’hui est socialement discriminatoire et met des citoyens, des familles dans la rue. L’état ne remplissant pas son rôle, ou n’en ayant pas les moyens, ne peut pas avoir l’outrageante et indigne attitude de refuser que des habitations légères soient un lieu de domicile. Cette position est une atteinte aux droits de l’homme. Les DIREN, les Préfets et les Maires font souvent preuve d’intégrisme et d’inhumanité face aux installations déjà existantes qui ont été encouragées et qui ont enrichi des propriétaires de terrains et des communes. L’organisation de l’implantation de ces résidences nouvelles peut être réfléchi et s’intégrer sans défigurer le paysage et sans porter atteinte à l’environnement. La nouvelle attitude répressive et discriminatoire qui s’exprime contre les résidences légères est plus que disproportionnée par rapport aux inconvénients qu’elles peuvent présenter. Nos campagnes sont tellement plus défigurées et enlaidies par des bâtiments de parpaings nus, par des toitures de tôles rouillées et déformées, par des dépôts de ferrailles, d’appareils ménagers et de véhicules hors d’usage. Les résidences légères et leur terrain où sont implantés potagers, vergers et espaces fleuris sont le plus souvent esthétiques, bien entretenus, surtout lorsqu’ils sont occupés à l’année. C’est aussi un choix de vie plus proche de la nature, plus écologique, s’y opposer est une attitude philosophiquement et humainement liberticide. Il est certain que nos parlementaires ne sont pas les moins riches de la population, ce n’est pas une raison pour qu’ils aient l’indignité de pousser les plus modestes et les déshérités à la rue en votant des lois décalées de la réalité.
L’habitation à l’année des résidences légères ou mobiles doit être autorisée. Elle doit être assortie des services classiques d’une habitation traditionnelle (compteur électrique, compteur d’eau, assainissement). La qualité de résidence de loisir doit être transformée en résidence d’habitation légère avec l’application de la taxe annuelle d’habitation adaptée.
DES SOLUTIONS POUR LES SANS ABRI ET LES SANS DOMICILE FIXE.
Les cas des personnes, des familles sans domiciles fixes sont à la fois divers et de plus en plus nombreux. A toutes époques il y a eu des marginaux qui ont refusés de s’intégrer à la vie de la société et qui ont choisi la rue comme lieu de vie. Souvent par enfoncement dans l’alcoolisme, par refus volontaire du travail, par faiblesses mentales, psychiques ... Depuis des années il y a les exclus de notre société : Ceux qui ont perdu leur travail et qui n’en retrouvent plus, ceux qui sont victimes des drames familiaux de la séparation, de l’abandon. Il y a aussi ceux qui ont un travail dont la rémunération ne permet pas d’assurer la location d’un « toit ». C’est toujours en hiver qu’on s’intéresse aux Sans Toit et aux SDF parce qu’ils sont plus que jamais exposés aux dangers du climat, parce que les morts de froid mettent en évidence une réalité trop souvent « oubliée ».
Des solutions existent pour assurer les essentiels que sont l’abri, le couchage, le minimum d’équipement sanitaire et le nécessaire de cuisine. Il suffit de volonté pour offrir à tous un toit, un lieu de vie certainement sans luxe mais tellement mieux que la rue, la tente ou la voiture. De très nombreux mobil-homes sont remplacés chaque année et mis en vente à prix très modestes ou désaffectés pour être détruits. Ces mobiles homes sont généralement très récupérables, réparables et améliorables pour offrir des habitats décents. Les communes confrontées à la misère de citoyens sans domiciles ont la possibilité de créer des petits villages d’accueil faits de mobil-homes reconditionnés et installés sur des parcelles viabilisées et bien structurées. Le travail de reconditionnement des mobil-homes pourrait être assuré par des personnes en qualifications de réinsertion, par des associations d’aide aux personnes en difficultés, par des travailleurs sociaux. Ces lieux pourraient également être cogérés par les communes et les associations à caractère humanitaire. De tels villages d’accueil bien pensés, bien implantés seraient des recours salutaires, provisoires afin de rebondir pour certains, des solutions de véritable salut pour d’autres. « Là où il y a volonté il y a un chemin » Traitons dignement et très vite les problèmes des sans domiciles en tenant compte que malheureusement la crise économique, la récession qui n’ont pas encore l’ampleur des conséquences que nous allons connaitre en 2009 et au-delà, mettra encore plus de déshérités, de nouveaux pauvres dans la rue.
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