Un Bouclier social
Partage des richesses, Partage du travail
Le débat sur le partage des richesses est très vite mis de coté en mettant en avant qu'il y a ceux qui gagnent en travaillant et ceux qui profitent en parfaits parasites. Ce qui rend la très grande majorité de ceux qui n'ont pas grand chose réticents à toute évolution parce qu'ils considèrent qu'ils sont d’abord victimes du coût de leurs cotisations sociales qui, bien sûr, encouragent les fainéants et qui entretiennent ceux qui méritent bien moins qu'eux!
Il faut d'abord définir ce que sont les richesses, comment elles sont crées et comment elles sont acquises et réparties. Dire tout simplement comme le font les gauchistes qu'il faut prendre aux riches pour distribuer aux pauvres est un raccourci facile et stupide. Une Société juste qui s'inscrit dans la définition républicaine d'égalité et de fraternité doit s'appuyer sur une loi qui détermine un partage des richesses qui respecte la morale humaniste et qui établit une juste distribution des gains, des bénéfices avec une échelle décente, honnête, aussi juste que possible. Partager les richesses impose de partager le travail. Proposer à ceux qui travaillent de travailler plus est immoral quand tant d'autres attendent d'avoir un travail.
Il faut commencer par supprimer l'impôt sur la fortune, à supprimer le bouclier fiscal et a rétablir un impôt sans tranches, mais proportionnel sur l'ensemble des revenus au delà de ce qu'il est convenu de considérer comme seuil de juste confort pour vivre, de suffisance. Il faut établir des plafonds au niveau des salaires, limiter les intéressements et les bonus. Il faut restreindre le temps de travail à trente-cinq heures en dissuadant le dépassement par des taxes sociales sur les heures supplémentaires. Plus de travailleurs, c'est moins de chômeurs, plus de cotisations sociales, moins de familles malheureuses, miséreuses. L’ensemble de ces mesures mettrait un terme aux excès de l’ultralibéralisme capitaliste qui crée de la richesse en générant de la misère, qui confisque les profits au bénéfice d’une minorité dominante hyper privilégiée. Il faut tordre le cou à ce féodal capitalisme pour le remplacer par un libéral solidarisme qui partagerait les richesses et le travail équitablement et qui aurait comme premier souci de mettre en place un bouclier social, un « pouvoir de vivre » pour tous dans la suffisance, la décence.
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