Le constat d’une politique nationale et européenne incohérente a développé un sentiment de méfiance et de profondes inquiétudes non seulement pour l’avenir mais déjà pour le présent. Des réformes très profondes, très audacieuses, sont urgentes pour nous détourner du chaos vers lequel nous sommes conduits. Nous n’avons pas le pouvoir de changer l’économie mondiale, nous sommes censés orienter celle de l’Europe et d’abord celle de la France. La mondialisation et l’économie de marché ne peuvent pas être remises en question. Elles sont une évolution naturelle de nos sociétés. Il faut cependant les réguler, leur appliquer des règles et des conditions établies sur la primauté des intérêts des citoyens. Il faut établir des lois d’échanges équitables qui appliquent des taxes sociales sur les produits d’importation venant des pays à faibles coûts de main-d’œuvre pour sauvegarder le marché intérieur, pour maintenir nos entreprises et nos emplois. Si l’Union Européenne ne protège pas l’économie des pays membres, elle faillit à la mission que les citoyens attendent d’elle, tout comme elle doit assurer la paix et l’amélioration des conditions de vie à l’intérieur de ses frontières tout en développant une politique de solidarité et d’échanges équitables avec les autres pays.
Nous devons exiger de nos politiques au pouvoir et de l’Union Européenne une vraie politique radicale humaniste, c'est-à-dire sociale et protectrice, dans l’intérêt de tous. Une bonne politique économique et sociale sera la vraie solution au maintien et au développement des emplois, à la santé de nos caisses d’assurances maladie, à la pérennité des retraites et à l’évolution de notre société dans le bon sens.
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