Le premier tour des élections à la Primaire Citoyenne (Socialiste et Radicale de gauche) a désigné deux candidats pour le deuxième tour. François Hollande et Martine Aubry. L'écart entre ces deux finalistes n'est que de neuf pour cent environ, rien n'est vraiment joué.
Dans un contexte économique et social grave les idées les plus agressives ont reçu un écho fort de l'électorat qui montre sa révolte sans mesurer les conséquences d'un choix qui ne ferait qu'accentuer la situation.
Les électeurs au deuxième tour sont confrontés à un choix très clair entre le candidat en tête qui propose des solutions pragmatiques, réalistes et qui ne promet pas l'impossible, et celui qui est en deuxième position qui ressort un programme néo-marxiste et trotskiste digne des années d 'avant la seconde guerre mondiale.
François Hollande est un disciple de Jacques Delors et sait que seule une rigueur économique, et la réduction de la dette nationale permettra de mener une politique qui sortira notre pays de la voie de faillite dans lequel il est engagé. Des choix s'imposent, tout n'est pas possible, François Hollande en est conscient et propose d'assurer l'avenir d'une jeunesse aujourd'hui désespérée en améliorant le système éducatif, la formation professionnelle et en créant les conditions les meilleures pour que les entreprises retrouvent du souffle et créent des emplois.
Martine Aubry, fille de Jacques Delors, propose une politique à l'opposé des idées de son père. Pas de rigueur mais des promesses intenables, pas de référence à l'Europe seule voie pour une véritable régulation économique et un redressement des finances grâce à une gouvernance fédérale. Son credo c'est une fiscalité plus lourde sur les contribuables et sur l'entreprise. La conséquence c'est un pouvoir d'achat encore plus réduit pour les consommateurs et l'asphyxie des entreprises, leur faillite. Martine Aubry n'hésite pas à promettre une révolution qui ne serait qu'une destruction de ce qui tient encore debout avec difficultés. Alors si Martine Aubry était confrontée à Nicolas Sarkozy en 2012, le président sortant serait en position très favorable pour un second mandat.
François Hollande présente les meilleurs atouts pour des changements nécessaires mais raisonnés, pour une politique différente, plus juste envers ceux qui souffrent depuis trop longtemps d'un système qui les écrase, plus efficace pour le redressement des entreprises et la création d'emplois, pour le retour de l'embauche, plus modernes et inscrits dans le monde d'aujourd'hui avec des principes humanistes, solidaristes et soucieux d'un avenir meilleur pour tous.
Non au chaos de droite avec Sazkozy, non au chaos de gauche avec AUBRY
Faisons le choix de la sagesse, de la responsabilité, celui de FRANCOIS HOLLANDE.
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