François Fillon a avoué la FAILLITE de la France. Tout en se refusant le terme de RIGUEUR il a présenté un plan de mesures immédiates qui touchent essentiellement les classes moyennes et défavorisées. Tout le poids des contraintes pèse sur les familles modestes. Les privilèges des nantis, les niches fiscales et les plus-values des opérations capitalistes ne sont pas touchés d’un iota. Le premier ministre et son gouvernement, avec l’aval du président de la République, poursuivent leur politique d’étranglement des plus humbles et de protection des plus riches. C’est un plan à la fois injuste et inefficace. D’autres mesures encore plus désagréables sont mises en attente qui seront vite appliquées. En reconnaissant la faillite du pays, François Fillon avoue les graves erreurs décidées en plein accord par le chef de l’État et par son gouvernement.
Le temps presse. Il faut reconnaître que les élections présidentielles de Mai 2012 sont désormais bien trop loin pour que des changements radicaux de politique économique, budgétaire et sociale soient mis en œuvre afin de nous sortir de la crise qui est désormais bien présente et pesante. Crise qui ne fera qu’empirer pour en arriver à nous ruiner. Dans ce contexte tragique il faut avancer la Présidentielle au plus tôt : fin Janvier semblant être la date la meilleure. Les élections législatives devraient alors être avancées la même date. Les Français seraient alors placés devant un choix crucial pour faire face à la crise. Le nouveau Président n’aura pas d’autre solution que de choisir un premier ministre qui devra composer un gouvernement d’union élargie, un gouvernement de Salut National.
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