Les indiens des Andes (quechuas et aymaras du Pérou, de la Bolivie, et de l'Equateur) vouent un culte multiséculaire à la PACHA MAMA. Fêtes, carnavals, processions, rites et offrandes sont adressés à cette Déesse. La PACHA MAMA c'est la terre nourricière (littéralement la terre-mère). Les indiens savent que notre existence est dépendante de cette terre sur laquelle nous vivons et qui nous nourrit. Nos civilisations que l'on qualifie d'avancées ont oublié le respect qu'elles devraient avoir pour cette terre-mère. Depuis l'avènement de l'industrie et du productivisme avec la recherche du plus grand rendement et du plus gros profit, l'homme a oublié que son avenir est pleinement dépendant de la santé de la terre et de la préservation de ses ressources. Alors que les indiens des Andes vénèrent la Pacha Mama, nous, les soi-disant grands civilisés, pour un profit immédiat, nous la pillons, nous la salissons, nous la polluons et nous la "déréglons". Comment pouvons-nous être surpris de constater les catastrophes dont nous sommes grandement responsables ?
- Marées noires qui font suites aux dégazages et aux naufrages de bateaux qui ne sont que des épaves affrétées au moindre coût par de richissimes multinationales qui veulent gagner encore plus en faisant fi de la sécurité et du respect de l'environnement.
- Inondations catastrophiques et coulées de boues dévastatrices à cause de la déforestation, du bitumage, du drainage des terres à outrance, d'un manquement aux précautions à prendre pour permettre un bon écoulement des eaux et pour ne pas construire dans les zone à risques..
- Avalanches meurtrières qui emportent des parties de village
- Tempêtes et cyclones dévastateurs liés au changement de climat à cause du rejet trop important de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.
- Incendies gigantesques causés par des canicules, des imprudences ou par des actes meurtriers.
- Nappes phréatiques polluées, eaux contenant des nitrates et nécessité de traiter l'eau de consommation qui devient une ressource rare et onéreuse et qui fait la fortune de grands groupes privés.
- Terres agricoles surexploitées, saturées d'engrais, empoisonnées par les pesticides et les herbicides, promises à devenir des déserts.
- Côtes envahies par des algues vertes toxiques conséquence des nitrates en surcharges dans les terres et dans les eaux, souvent liées aux exploitations surdimensionnées de porcs et de volailles.
- Fleuves chargés de boues dites rouges provenant de rejets industriels.
- Déforestation, suppression des haies pour le développement des cultures céréalières pourtant en surproduction mais encouragées par des politiques non raisonnables.
- Maladie de Creutzfeldt-Jakob liée à la consommation de viande provenant de bêtes atteintes par l'E.S.B. suite à leur nourrissage avec des farines carnées.
- Grippe aviaire. Méthodes d'élevage irrespectueux des animaux. Horreur de ces camps de concentration que sont les élevages de poulets et de poules pondeuses, certainement propices au développement et à la diffusion de nouvelles maladies
- Poissons contaminés au méthyl-mercure et provoquant la maladie de minamata.
- Viandes et produits laitiers contaminés à la dioxine ou chargés d’hormones et d’antibiotiques.
- Espèces animales et végétales disparues ou en voie de disparition à cause du comportement de l'homme qui les tue pour une corne, pour une défense ou pour un aileron.
- Pêche intensive des poissons et destruction des fonds sous-marins par des chalutages sauvages.
- O.G.M, organismes génétiquement modifiés pour les légumes, pour les céréales et pour les oléagineux sans que l'on connaisse les effets sur la nature et sur l'homme.
Et nous pourrions continuer avec des cancers en augmentation à cause de :
- Notre mauvaise nutrition, - du tabagisme et de l’alcoolisme, - des matériaux cancérogènes et mutagènes comme l'amiante et l'éthylène-glycol, - du dopage dans le monde du sport, - des irradiations subies suite aux défaillances techniques dans des centrales nucléaires, etc……….
L’homme est sur la bonne voie de la destruction de ce qui lui permet de vivre.
Face à cette situation nous devons réagir en adaptant un mode de vie respectueux de l’environnement, de notre planète, en changeant notre société de consommation et de pillage par une société d’équilibre entre qualité de vie et respect de notre « grande maison commune, la Terre » en soutenant les personnes (élus, agriculteurs, scientifiques, organisations, associations, …) et les collectivités qui sur le terrain travaillent à rétablir le bon sens et l'équilibre naturel nécessaire à notre survie. Si nous voulons assurer un avenir à nos successeurs, aux générations futures, des mesures radicales doivent être prises pour imposer le respect de notre environnement, de la nature, et pour s'assurer que nous cessons de faire ce qui va à contresens de la santé de la planète et de l'être humain. L’écologie ne doit pas être l’affaire de quelques partis politiques, elle doit être l’affaire de tous, de chacun Agissons pour la santé de la TERRE et pour la survie de l’humanité.
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