On ne peut que se réjouir de la libération de Florence Cassez, trop tardive certes mais enfin effective. Je ne reviendrai pas sur les interventions successives qui ont tout fait pour obtenir cette libération. Les présidents de la République française ont agi selon leurs méthodes, avec leurs tempéraments et leurs sens de la diplomatie respectifs. Je mesure les angoisses et la vie infernale vécue par la famille de Florence Cassez face à son incarcération dans un pays tourmenté et en proie à la violence et à l’instabilité. Je ne peux pas m’empêcher de retenir que c’est Florence elle-même qui s’est fourvoyée dans le piège qui a entraîné cette arrestation. Erreur d’un amour de jeunesse qui n’a pas coûté qu’à elle et à sa famille mais aussi à l’état qui a certainement beaucoup dépensé durant sept ans pour obtenir sa libération.
Je comprends le sourire et la joie de Florence Cassez devant les caméras à son retour, je comprends la satisfaction de tous (j’en suis), mais je regrette qu’elle n’ait pas exprimé des regrets de s’être mise dans une situation qui l’a entraînée là où elle a été. Florence Cassez n’est pas une héroïne comme certains médias veulent la montrer, c’est une jeune femme qui a commis une erreur très grave qui lui a coûté cher humainement. Une leçon à retenir et à bien comprendre.
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