Ce Parti rassemble le grand privilège, les cathos intégristes, les extrémistes de Droite et tous ceux qui refusent qu’un Président de Gauche, un gouvernement de Gauche soit élu par un vote républicain et démocratique et exerce le pouvoir.
Ce Parti où se retrouvent les aigris qui auraient voulu que Nicolas Sarkozy soit réélu, Droite dure, Droite déçue et rancunière, Droite populiste, jusqu’à la Droite nationaliste et fascisante défile dans la rue et crie sa haine envers le vote d’une Loi d’égalité pour tous devant le mariage civil.
Ce Parti renie la République et la démocratie alors que la grande majorité des français est pour le mariage pour tous, et qu’un très long débat a été engagé et développé à l’Assemblée Nationale d’abord, au Sénat ensuite et se terminera par un vote définitif ce mardi pour son retour devant les députés.
Ce Parti de la haine a montré sa violence lors de ces débats. Il en sera de même pour tous les débats
qui suivront parce que son objectif est la déstabilisation et le renversement du pouvoir. Pour la première fois en France une manifestation s’exprime contre l’attribution de droits égalitaires et non pas pour l’obtention de ces droits. C’est par définition une expression réactionnaire.
Je n’ai jamais accepté que le président Sarkozy soit qualifié de dictateur. Quand on a le respect de la République et de la démocratie, on sait ce que signifient la dictature et le fascisme : Hitler, Mussolini, Staline, Ceaucescu, Franco, … Videla, Pinochet, Banzer, Strossner … voilà des dictateurs qui ont gouverné par la force, la violence, et qui ont vécu de larmes et de sang versé.
J’ai souvent reproché, à des politicards qui s’emportaient, de traiter l’ancien président de dictateur. Ces qualifications plus qu’excessives étaient déplacées, indignes.
Je n’accepte pas aujourd’hui qu’on relaie les propos imbéciles et manipulateurs de ce Parti de la haine qui conspuent François Hollande, qui le qualifient d’incompétent, de faible. Notre Président exerce sa fonction honorablement, sereinement, intelligemment, et fait les choix à la fois difficiles et justes qui s’imposent. Il a hérité d’un pays endetté à la limite de la faillite. Son prédécesseur en
est l’un des grands responsables. Sa politique ultra-libérale, sa protection des privilèges, a favorisé une classe riche et ruiné l’état. La crise venue des Etats-Unis (2008) est celle d’un système qu’il adulait et favorisait.
François Hollande doit faire face à une situation qui demande un grand sang-froid et de la ténacité. Le peuple sera nécessairement confronté à déployer de très grands efforts et réagira injustement face à cette obligation. Être populaire et recevoir des appréciations favorables dans ces conditions n’est pas imaginable. C’est le prix que devra payer le Président, il le sait, la France ne peut pas s’en sortir autrement. L’impopularité n’est pas l’important, seule une résolution déterminée pour tout faire afin de réussir le redressement de notre pays est l’essentiel.
Les chiens de la réaction aboiront, la caravane sereine du pouvoir élu passera et suivra la route qu’elle a tracée
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