Voilà qu’en deux jours deux accidents d’autocars de transport scolaire, dans des conditions différentes, ont fait huit morts et des blessés.
Les premières accusations se portent sur des absences du port de la ceinture de sécurité, sur l’inexpérience d’un chauffeur, sur des conditions de circulation rendues plus difficiles par l’enneigement et par un véhicule qui a vu une ridelle s'ouvrir à l'horizontale etcisailler le flanc gauche de l’un des autocars.
Il faut tirer des leçons de ces catastrophes pour l’avenir. Personnellement je suis impressionné par la fragilité des flancs des autocars qui sont utilisés pour le transport scolaire et par l’importance de leur surface vitrée. Détails qui leur retirent toute résistance indispensable en cas de chocs latéraux, en cas de renversement. Quand je vois ceux qui sont utilisés aux États-Unis et qui ressemblent à des forteresses roulantes, les nôtres font pâle figure, bien fragiles. Ces véhicules qui transportent des passagers devraient être particulièrement solides et résistants sur leurs flancs et être équipés d’arceaux de renforcement solidement fixés sur le châssis. Leur carrosserie devrait être également très renforcée dans leur conception et les vitrages réduits.
Le transport des personnes doit exiger la sécurité la plus grande pour celles-ci. Il me semble que cette sécurité est diminuée pour offrir plus d’esthétiques, plus de visions grâce au vitrage, et moins de consommation de carburant compte tenu d’un allégement de poids aux dépens d’une résistance qui devrait être la priorité. C’est aux Régions, aux Départements de revoir les règles de sécurité pour ces transports, autant sur le plan matériel que pour les passagers.
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