Je suis effaré de constater à quel point J.L.Mélenchon et B. Hamon, restent bloqués sur des idéaux nés il y a plus de deux siècles. Certes il y apportent quelques mises à jours sur la forme mais le fond reste le même. Un fond de commerce vieillot derrière une devanture raffraîchie. Le pire c'est que l'esprit populiste de certaines mesures avancées rejoint les solutions protectionnistes, souverainistes et réductrices des propositions de M. Le Pen.
Des mesures qui soi-disant seraient des protections pour le PEUPLE ! Mais le peuple il va chez Carrefour, chez Auchan, chez Leclerc ... ? Le peuple il va chez IKEA, chez But, chez Conforama … ?, chez Boulanger, chez Darty, à la FNAC. Le peuple il va là où il trouve des produits moins chers, dans des hypermarchés, des enseignes qui sont des multinationales de la grande distribution. Ces enseignes que Mélenchon, Hamon, Le Pen fustigent et veulent sanctionner par des mesures de restrictions, de soumissions à des règles qui sont dépassées dans le monde ouvert qui est le nôtre aujourd'hui, avec une mondialisation qui si on la bridait comme certains en rêvent, nous entraînerait vers une régression, une inflation qui n'auraient comme conséquences qu'ajouter de la misère aux plus miséreux.
Je laisse de coté le programme de François Fillon qui ne fait qu'accentuer les inégalités, enfoncer les plus démunis et favoriser les privilégiés. Le maintien d'une société à plusieurs niveaux sociaux et qui s'attaque de plus en plus aux classes modestes et moyennes pour le bénéfice d'une « noblesse » toujours mieux servie.
Les idées « révolutionnaires » aux couleurs gauchistes et populistes sont des leurres. C'est dans la créativité, l'ingéniosité, l'entreprise, la productivité … que se trouvent les clefs d'un avenir meilleur et non pas dans le repli, l'enfermement et le rejet du développement, le rejet d'une croissance maîtrisée. On ne partage que ce dont on dispose. L'investissement ne peut se faire qu'à une échelle qui tient compte des réalités de la situation de nos finances. Avec une dette publique qui atteint le 2200 milliards d'euros on a l'obligation de respecter des contraintes évidentes. Ces contraintes que veulent ignorer ces « politiques » qui font des promesses démagogiques, irréalistes. Ce sont des mensonges, ce sont des menteurs qui abusent de la faiblesse d'électeurs perdus, dépassés dans ce monde compliqué où ils sont malmenés.
Cette dette publique empêche d'investir à grande échelle en imposant de limiter les emprunts. Creuser cette dette aurait comme conséquence d'augmenter les intérêts des emprunts destinés à la rembourser et d'ajouter encore à cette dette jusqu'à ce que tout emprunt devienne impossible. C'est ce qu'a connu la Grèce. Les politiques de « distributions à tous vents » des gauchistes, populistes, ne mèneraient qu'à la faillite. En arriver à ne plus envisager une régression du chômage, des créations d'emplois comme le dit B. Hamon ets un aveu d'incapacité, de renoncement. En arriver à délirer sur un revenu universel financé par la taxation des robots est une imposture.
Emprunter est une nécessité pour permettre de sortir de notre situation mais exige de réussir des investissements porteurs de croissance, de développement, de redressement de l'économie, d'oxygène pour les entreprises dans tous les domaines, pour créer des richesses qui pourront bénéficier à l'ensemble de la société avec la création d'emplois.
De grandes réformes sont à faire pour que notre société avance. Les solutions ne sont pas derrière nous. Nous devons les trouver avec les outils d'aujourd'hui, et mieux dès maintenant avec ceux de demain qui seront les plus efficaces. Il nous faut de l'audace tout en restant pragmatique. Il nous faut oser tout en tenant compte des réalités. Il faut rassembler toutes les bonnes volontés et dépasser le esprits partisans pour nous réunir et travailler ensemble avec nos compétences et nos ambitions de réussite pour notre pays, pour tous. Les vieux clivages idéologiques et dogmatiques doivent s'effacer pour qu'en dehors des extrémismes et des conservatismes de gauche et de droite se retrouvent tous ceux qui apporteront leur contribution au renouveau, à l'innovation, aux opportunités d'un monde qui change vite. L'avenir est plus que devant nous, il est aujourd'hui si nous voulons qu'il soit bon, qu'il soit réussi.
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