La situation du Venezuela n'a fait que se dégrader avec l'arrivée au pouvoir de Chavez qui n'a fait que dilapider les richesses accumulées grâce à la manne pétrolière en faisant des « cadeaux » au peuple et en pillant les classes riches et modestes ainsi que les entreprises privées. Le Venezuela est sorti exsangue de la présidence Chavez. Son successeur, Maduro n'a fait que poursuivre cette politique « fallitaire » en usant de la force, de son armée.
Le Vénézuela est un pays potentiellement riche de son sous-sol et de sa terre. Il est sous la « dictature » populiste de pilleurs qui sont désavoués par la population, exceptés par des « descamisados » qui sont les légions d'un pouvoir sans avenir qui n'a comme objectif que de le garder même par la force comme l'ont fait tous ces illuminés qui ont dirigés des pays d'Amérique latine avec ces grandes idées soi-disant héritières de Bolivar et de Castro, de Guevara.
Curieusement ces pouvoirs, ces mouvements sont des références pour des politiques en Europe, comme Mélenchon et ses Insoumis en France. A croire que leur politique est celle de la terre brûlée et de l'extermination de la démocratie. Ce qu'il font au nom d'une République qui n'a rien de respectueux pour les droits, les libertés, mais toute orientée vers l'autoritaire et ce populisme pour plaire aux démunis et aux illuminés qui ne connaissent rien des conséquences désastreuses que ces pouvoirs ont, et continuent de causer.
Le Venezuela est un pays très instable à l’image de ce que furent tant de pays de l'Amérique latine. En 1992, me rendant en Colombie, mon avion devait faire escale à Caracas pour faire le plein de carburant. Ce vol fut détourné sur l' île de Antigua, il y avait une tentative de coup d'état à Caracas ! L'atterrissage fut difficile pour le gros Boeing 747 sur une piste un peu courte. Le plan de vol modifié entraîna une longue attente sur la piste avec une chaleur tropicale, le temps de faire le plein et d'attendre que l’aéroport de Bogota, notre destination, soit prêt à nous recevoir. Bogota où beaucoup d'autres vols qui allaient à Caracas furent déroutés.
Voilà comment commencèrent mes aventures Colombiennes, bien d'autres évènements succédèrent, tout autant surprenants et déroutants comme une tour de contrôle dynamitée par la guérilla Colombienne et l'obligation d’atterrir à vue, à l'ancienne, sans guidage. Je dois reconnaître l'expertise et la souplesse des aviateurs Colombiens, j'en fus plusieurs fois témoin et admiratif.
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