Contribution au Grand Débat National.
Auteur : Christian LAJON
Un toit pour TOUS :
L'habitation ne doit pas être soumise aux conditions de coût souvent trop élevé qui mettent à la rue des personnes en situation difficile, précaire ou bouleversée.
Il faut permettre les implantations et les séjours en habitation légère en adaptant la LOI (la Loi ALUR du 27 avril 2015 est entré en vigueur le 1er juillet 2015) qui les concerne et qui impose que des habitations légères, qualifiées d' «habitations de loisir » ne soient occupables que huit mois de l'année au plus et qui impose également des emplacements avec des conditions trop restrictives.
Ces habitations correctement entretenues offrent un confort très supérieur à nombre d'habitations en dur, à nombre d'appartements dit H.L.M. ou de résidences privées ... Les habitations légères sont des solutions faciles pour des personnes sans toit souvent dans cette situation à cause d' accidents de la vie divers. (divorces, surendettements, santé, perte d'emploi, incapacité de travail ...). Ce sont aussi des solutions plus faciles pour ceux qui souhaitent acquérir ce type d'habitat.
Beaucoup de chalets et de mobiles-home réformés sont récupérables, réhabilitables. Ils offrent entre 36 et 40 m2 , voire plus, bien agencés qui peuvent accueillir des familles allant jusqu'à 3, 4 personnes (1 ou 2 adultes avec enfants). La réhabilitation si nécessaire pourrait être faite par des personnes en réinsertion sous responsabilité d'un encadrant.
Pour autoriser l'implantation de ces habitations légères et leur occupation pleine il est nécessaire de réviser la Loi ALUR pour accepter leurs installations sur des espaces définis comme constructibles mais aussi sur des terrains privés où la viabilisation est facile (eau, évacuation des eaux usées et électricité). Resterait à établir la taxe d'habitation et la taxe foncière applicable et aux communes d'accepter l'installation de ces habitations légères. Elles n'ont rien de défigurant quant on voit des ruines, des toitures de tôles rouillées et des habitats, des fermes en état de désuétudes.
L'idéal serait l'habitation légère sur une petite parcelle disposant d'un espace libre de 250 m2 permettant d'avoir un potager et un abri de jardin avec possibilité d'y mettre un lave linge, un congélateur supplémentaire et des installations faisant office de cellier (réserve d'épicerie).
Les politiques de construction des logements sociaux ne peuvent pas suivre les demandes et répondre aux désarrois de personnes, de familles en difficultés qui se retrouvent « accidentellement » sans toit. Les loyers, les coûts d'achats de constructions en dur exclus la possibilité pour des personnes vivant dans des conditions précaires, souvent sans travail ou victimes d'accidents de la vie, de disposer d'un toit. Une société évoluée n' a pas le droit d'oublier ces situations malheureuses, de laisser femmes et enfants dans cette misère. Ma proposition apporte une solution relativement simple, rapide et économique. Il suffit d'une volonté de faire face aux problèmes des « sans toit » et de choisir de les en sortir au plus vite. Ce n'est pas une solution de luxe mais elle a l'avantage de répondre ne serait-ce que provisoirement à un vrai problème.
Notre société ne peut pas accepter d'avoir des citoyens qui vivent dans des voitures, sous des tentes, des cabanes de « fortune » et trop souvent dans la rue.
Je demande la révision, la réforme de la Loi ALUR du 27 avril 2015 entrée en vigueur le 1er juillet 2015 pour permettre la pleine occupation des habitats légers et pour faciliter leurs implantations.
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