Le drame écologique causé par les incendies gigantesques de l'Amazonie est une catastrophe planétaire. Après les océans, la forêt Amazonienne est le poumon de la terre. Bolsonaro est coupable d'un crime écologique qui impactera la vie terrestre de toutes les espèces (humaines, végétales). Les indigènes qui vivent là où brûlent ces espaces vont être chassés de leurs terres. Vu la considération du Président du Brésil pour ces populations on peut imaginer un acte dirigé pour les chasser, pour créer des terres exploitables avec un souci mercantile démesuré.
Condamner Bolsonaro, adopter des mesures de rétorsions, le mettre au ban des êtres nuisibles et condamnables par un tribunal international pour crime contre la maison de l'humanité et contre des populations autochtones qui ont leurs racines sur ces terres en feu, est nécessaire et doit être fait. Ce n'est pas le peuple Brésilien qui est coupable, il n'a eu le tort que de ne pas comprendre qu'il avait élu un dangereux mythomane, un raciste , un populiste sans âme.
Sachons aussi regarder chez nous, nos comportements environnementaux, notre refus de vivre en harmonie avec la terre et tout ce qui la compose et la peuple. J'entends aujourd'hui des exploitants agricoles, des éleveurs, des viticulteurs qui pleurent les conséquences de la sécheresse, des intempéries violentes qui détruisent des cultures, du manque d'herbage, des incendies . Je refuse d'apporter tout soutien à ceux qui sont les premiers responsables de leurs malheurs. Ils sont victimes de processus que l'Europe Unie et notre État ont encouragés avec des primes à la culture extensive, des élevages hors sol, des amendements destructeurs du tissus fertilifère et accumulateurs de poisons dans le sol et les cours d'eau, producteurs d'algues vertes avec leurs nitrates …
Leur méthode forcée pour produire des récoltes abondantes sur des terres non adaptées au départ avec drainages artificiels, arrosages en puisant dans les nappes phréatiques, suppression de la forêt linéaire, des fossés … est responsables des sécheresses et des pluies diluviennes, des inondations. Ces exploitants agricoles ont l'inconscience de commettre un crime environnemental, écologique. Leurs syndicats sont les premiers coupables, ils les encouragent à cette course productive irraisonnée. La grande puissance agroalimentaire en étant la meneuse et la profiteuse.
Cloué au piloris sera le Politique courageux qui osera dénoncer cette réalité et oser l'adoption de réformes drastiques pour remettre la production agricole, animalière, viticole, arboricole, maraîchère, mais aussi la pêche industrielle, en conformité avec le respect de la terre, de l'eau, de l'air, et de fait de l'humanité et des espèces vivantes sur notre planète. La fin du monde ne sera pas la fin de la planète. La terre tournera toujours sans êtres humains et on peut imaginer dans des millions d'années une nouvelle évolution avec une nouvelle humanité, peut être différente, et de nouvelles espèces. Dans l'immédiat c'est l'humanité qui vit sur cette terre qui met directement son avenir en jeu avec le concours d'abrutis négationnistes, qui malheureusement sont mis au pouvoir de tant de nations, et accélèrent le désastre.
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