Alors que les scientifiques, les grands professeurs se posent bien des questions, émettent des doutes et des craintes sur les effets bénéfiques décrits pat le professeur Raoult constaté sur des essais concernant 25 cas de patients atteints du Covid-19, on lit un déballage de remarques, d'interventions d'internautes sur les réseaux sociaux qui font de la chloroquine le remède miracle.
Ces interventions sont certainement liées à l'espoir, au désir de voir une solution contre ce virus virulent et sans remède efficace connu qui fait tant de morts et se répand à grande envergure.
Tous les essais thérapeutiques, toutes les recherches pour éradiquer le Covid-19, pour stopper les dégâts qu'il fait sont nécessaires dans la mesure où ils sont pratiqués selon les règles et les discernements exigés par la science médicale et la Loi. Les annonces de découvertes, les victoires ne peuvent cependant être faites qu'avec des preuves solides répondant aux conditions scientifiques qui les autorisent.
Tout emballement pour des découvertes, des solutions affirmées sans respecter les protocoles d'assurance exigés peuvent entraîner des pratiques avec des effets nocifs dangereux. Ces effets nocifs sont connus pour la chloroquine, principalement pour les personnes à risques soignées pour des suites de problèmes cardio-vasculaires par exemple. Patients qui sont les plus fragiles et les plus exposés aux complication face au Covid-19.
En matière de médecine, peut-être, sûrement plus que dans tout autre domaine, un devoir de retenue, de réserve s'impose. La confiance doit être faite au corps médical, même et surtout si celui-ci a ses doutes et cherche avec difficultés les solutions à des questions posées par une pandémie nouvelle, à un virus sans remède connu.
Face à une pandémie nouvelle la médecine est une science confrontée à des recherches, à des expériences nouvelles qui prennent du temps. L'urgence étant de gagner du temps.
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