Mon édito de ce jour sans contredire complètement celui d'hier apporte un regard nouveau, moins rigide, plus audacieux, plus optimiste pour tous ceux qui vivent mal la privation de libertés de circuler. Il tient compte de la réalité économique, du souci de ne pas abattre notre système productif, notre économie nationale, régionale, locale.
Le dé-confinement sera fait en tenant comptes de multiples paramètres. Les deux qui seront dominants dans la décision seront d'abord le danger de contamination présent après la grosse crise passée et la capacité des citoyens à se conformer à des règles de prudence strictes pour éviter un nouvel embrasement impliquant une mobilisation usante et coûteuse du corps médical qui sera exténué. Ce sera également le souci de ne pas sombrer dans une économie désastreuse au-delà de la possibilité de faire repartir notre système de production, nos entreprises. Plus le confinement durera, plus les entreprises de la plus petite à la plus grande seront démunies et auront des difficultés à reprendre leurs activités. Du chômage partiel restera un chômage résiduel qu'il faudra assumer et financer.
Pour éviter une faillite complète, un écroulement général de notre économie, l'état n'a pas d'autre choix que la remise en fonction de la société pour tous les secteurs de productions essentiels, y compris le tourisme intérieur, la restauration, les activités de loisir qui font vivre des commerces locaux qui sont les poumons de nos régions. Les autorités dirigeantes en sont conscientes et réfléchissent au moment où il faudra décider du dé-confinement et aux précautions qui s'imposeront en fonction des constations faites région par région, par classes d'âges et risques particuliers, avec des contrôles sérologiques multipliés ...
Ce sont les soucis de sauvetage de l'économie source des finances vitales pour la société qui feront que nous serons libérés des chaînes du confinement. Certains verront dans cette réalité un scandale, la majorité des citoyens qui vivent mal d'être prisonniers chez eux en seront ravis et comprendront. Nous en sauront plus dans 15 jours, puis dans un mois …. etc.
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