On est encore en pleine crise sanitaire et malgré tout nombreuses sont les voix qui demandent quand et comment on va en sortir et pouvoir circuler « librement » poussant le premier Ministre à s'exprimer hâtivement sur le sujet?
Soyons réalistes. Ces questions prématurées viennent de citoyens qui s'ennuient et supportent difficilement le confinement, l'isolement. Elles viennent aussi de politiques qui sans vergognes excitent les impatience à des fins égoïstes de préoccupations électoralistes minables.
Faire fi des réalités qui imposent d'immenses précautions pour assurer la santé, la vie des citoyens est criminels. Vu la situation de ce jour un déconfinement sans risque de relancer la contamination est très risqué et devra être très réfléchi. Personne ne peut aujourd'hui prédire les évolutions dans le prochains jours, sinon espérer que les effets du confinement général imposé le 17 Mars voient les cas de contaminations diminués progressivement et massivement. Seule réponse pour soulager les services de soins, les urgences et les suivis dans les hôpitaux et la charge lourde supportée par les équipes médicales.
La sortie de cette crise sanitaire va décevoir tous les citoyens qui imaginent pouvoir s'égayer soudainement et revivre librement, pleinement, comme avant. Tant qu'il y aura danger de propagation du virus, tant qu'il sera présent, des mesures très contraignantes seront maintenues. Les parents d'élèves qui imaginent la reprise des cours après les vacances de Pâques sont dans l'illusion la plus grande. Voir mon édito d'hier. La prochaine fin du confinement fixée sera la fin d'Avril. Et puis l’étape suivante le 15 Mai, et il faut s'attendre à plus long, la fin Mai …. le 15 Juin ? La fin Juin ? Avec quelques assouplissements peut-être grâce aux tests qui pourraient arrivés et être faits. Ces tests libéreraient surtout les personnes ayant réagi au virus et développé des anti-corps. Imaginer un retour en classe, une circulation sans contrôles sanitaires, une reprise normale des activités est bon pour le moral mais semble contredit par les dures réalités imposées par les précautions vitales pour faire face à la contamination qui sera là tant que le virus n'aura pas disparu.
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