Je ne prétendrai jamais être connaisseur dans le domaine de la médecine comme dans bien d'autres. C'est en toute humilité que j'exprime mon incompréhension des conclusions maintes fois répétées dans les médias ces derniers jours qui concernent les orientations qui seraient à prendre selon les recommandations de très nombreux grands médecins.
Il s'agit du protocole recommandé par ces experts pour réussir un dé-confinement tant attendu, sachant que nous n'en sommes pas là.
Mon désaccord concerne les contraintes imposées aux personnes considérées âgées et (ou) présentant des complications pathologiques face aux risques d'infection du Covid-19. Les individus concernés seraient soumis à un confinement prolongé ? On les oblige déjà à vivre pour certains d'entre eux dans des régions particulièrement infectées (Grand-Est, Région parisienne, Hauts-de-France, Rhône-Alpes) et de ne pas en sortir. Le souci majeur étant de ne pas transporter l'infection là où elle est moindre. Souci très compréhensible en situation d’impossibilité de tester la positivité de chacun. Souci de ne pas encombrer encore plus les hôpitaux de cas à traiter, parfois en réanimation, et de ne pas rajouter au travail harassant des services médicaux. On ne peut que comprendre, accepter et soutenir.
Nous aurons bientôt les tests nasaux et les tests sérologiques pour aider à la détection de la présence du virus, de l'infection. Ce sera une situation nouvelle qui permettra d'avancer vers un tri des personnes infectées ou pas et de les séparer. Ce sera d'abord une réponse sur la positivité virale de soignants qui peuvent ignorer leur état d'infection afin de les mettre hors du circuit des soins. Ce sera aussi l'heure de mieux assurer à chacun de nous de vivre là où les risques de contamination seront moindre. Imposer de vivre la où les foyers contaminés sont les plus importants, surtout pour les citoyens présentant des risques pathologiques aggravés (ages, diabète, obésité, problèmes cardio-vasculaires, asthme, …) serait alors grave et inhumain. Tests négatifs à l'appui, cette population saine devra être autorisée à s'installer dans sa résidence secondaire située en des lieux moins infectés que là où est située la résidence principale, son lieu de vie officiel. Cela permettrait de limiter les risques d'infections nouvelles pour ces individus et d'éviter d'avoir plus de cas à traiter dans les hôpitaux.
On sait aujourd'hui transporter des malades en situation critique d'une région à une autre pour désengorger les hôpitaux et les services de santé en situation de dépassement. Il serait salutaire de permettre la répartition des individus sains sur notre territoire en leur évitant d'être plus exposés en des lieux à forte contamination. À comportements égaux, précautions sécuritaires nationales imposées respectées, il me semble que l'autorisation contrôlée de déplacement et de maintien en lieux plus sûrs, plus saints, serait un procédure salutaire et bénéfique pour tous.
Mon raisonnement n'est pas en accord avec l'orientation que semblent souhaiter les grands experts du corps médical ? Je ne comprends pas. Où mon raisonnement pêcherait-il par ignorance, où serais-je dans l'erreur ? Peut-être pouvez-vous m'éclairer, appuyer ma rhétorique ou me contredire.
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