On en entend des condamnations sans jugement, on en lit des accusations sans preuves formelles simplement établies à partir d'un article de presse, d'une note douteuse, d'éléments incontrôlés souvent contestés et démontés les jours qui suivent. Des médias soucieux d'informations provocatrices vendeuses, des réseaux sociaux où règnent les diffusions d'informations fallacieuses, détournées, manipulées par souci de discréditer, par militantisme forcené … nous sommes dans une atmosphère de « terreur » qui s'appuie sur les peurs générées par la pandémie du Covid-19.
Les nouveaux bourreaux héritiers de 1793 défilaient récemment dans les rues sabre en l'air avec des têtes piquées sanglantes. J'entends tous les jours les charrettes qui transportent les condamnés à l’échafaud, au gibet, au bûcher, suivies de la cohorte de « sans jugeote » qui conduisent à la mort ceux qui les nourrissent. Ils ressortent les miliciens collaborationnistes, les assoiffés de sang du grand soir, les Ravaillac du samedi, les égorgeurs de la démocratie, de la République.
Je n'aime pas cette France du chaos, elle me fait peur. Ces assassins d'un jour qui sont les condamnés du lendemain. Les Robespierre qui éliminent les Danton et qui sont à leur tour victimes de leur système cruel.
Ceux-là ne gagneront jamais ma haine, ils n'en sont pas dignes. Seulement mon dégoût, mon rejet, mon mépris … mes mots révoltés chargés de respect et de souci pour la vie.
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