Comme le dit souvent Jean-Michel Baylet à l’heure de la coupure pour le déjeuner des réunions, des congrès, on reconnaît les Radicaux à table à leur bon coup de fourchette. Ils savent se distinguer par leur appétit et leur bon goût.
Les Radicaux ont ce goût de la cuisine traditionnelle, de la cuisine des terroirs auquels ils sont particulièrement attachés. Essentiellement, majoritairement implantés dans le sud-ouest, le Parti Radical de gauche est surnommé le Parti du Cassoulet. Les amis du Gers, du Tarn-et-Garonne, et des départements voisins ne démentent pas leur bon appétit et leur plaisir à savourer ce plat typique constitué d’ingrédients locaux généreux en consistance et en goût. Ceux d’ailleurs non plus. Mais leur plaisir de la chair ne s’arrête pas aux frontières culinaires de leur terroir, ils savent également faire honneur aux bons plats des régions de France. La choucroute alsacienne, le coq au vin bourguignon, l’anguille verte du marais poitevin, le thon piperade du pays basque ou le ttoro de St-Jean-de-Luz, l’aligot de l’Aveyron, les quenelles de brochet à la lyonnaise, le bœuf limousin, la charcuterie corse, la potée auvergnate, la géline de Touraine, la lamproie à la bordelaise, la bouillabaisse provençale, le far breton, les huîtres, les fromages et toutes les spécialités succulentes des traditions gourmandes de nos terroirs sont au cœur des soucis de conservation pour les Radicaux de gauche qui savent leur faire honneur. Aimer son pays nécessite de faire honneur aux traditions culinaires, les Radicaux de gauche savent montrer ces qualités et cet appétit. Nous en sommes fiers et nous laissons aux autres le mauvais goût de la « mal-bouffe » et des créations culinaires fantaisistes qui tiennent plus de la déco que de la qualité en saveur. J’ai souvenir d’une galette des Rois, rebaptisée galette Républicaine ou galette Citoyenne que j’avais partagée lors d’une rencontre avec un autre Parti, c’était en 2004. J’avais alors fait la remarque que les Radicaux de gauche n’auraient jamais offert une galette médiocre provenant d’un hypermarché mais qu’ils auraient mis honneur à se procurer cette galette chez un bon artisan boulanger-pâtissier.
Le cassoulet pour nos amis Radicaux de gauche du Sud-ouest c’est bien logique. Mais pour nous Radicaux de gauche de la Vienne ? Quel plat typique, autour de quel plat traditionnel local pourrions-nous nous identifier? J’ai pensé au Coq au vin qui était un plat apprécié dans nos campagnes et qui marquait un événement dans les familles. Ce coq qui après des services bien rendus au poulailler finissait son existence dans une cocotte noyé d’un bon vin rouge, bien mijoté. Réalité bien chantée par Claude Nougaro qui fut un temps poitevin, domicilié dans la Vienne entre Chauvigny et Montmorillon. Sa chanson « le coq et la pendule » se termine par « coq au vin ». Bien sûr il faut faire le choix d’un bon vin rouge du Haut-Poitou pour faire honneur à ce coq qui ne peut être que local, de la ferme proche. Peut-être cependant, que le choix le meilleur, le plus logique, serait celui du farci poitevin ? C’est vraiment une spécialité ancestrale de chez nous. Alors pourquoi pas une réunion prochaine des Radicaux de la Vienne autour d’un bon farci poitevin arrosé, modérément, d’un vin blanc du Haut-Poitou. Et en dessert un broyé bien sûr ! Quel restaurateur pourrait nous préparer ce met potevin?
Bon appétit à tous.
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