C'est sur l'île d'Oléron qu'était implanté le plus grand nombre de colonies de vacances. Bien avant la construction du Pont (viaduc). Il en subsiste quelques-unes mais beaucoup sont à l'abandon, en friches et vandalisées.
Les Colonies de vacances n'attirent plus comme avant. Seules les familles très aisées se payaient des vacances avec leurs enfants avant les années 1980, les autres envoyaient les jeunes têtes en colonie l'été. Des aides étaient attribuées aux familles modestes par des municipalités . Souvent des municipalités dirigées par des conseils de gauche ouverts aux principes de solidarité et de fraternité qui considéraient salutaire pour des enfants de villes, de banlieues, de respirer l'air de la mer ou de la montagne, mais aussi parfois de la campagne tout simplement.
L' évolution de la société a fait que les familles ont eu des moyens, des niveaux de vie qui se sont améliorés et ont acquis un véhicule et parfois une résidence secondaire où elle séjournaient durant leurs congés payés, jusqu'à cinq semaines par an. D'autres préférant ou se contentant du camping où des séjours en villages-vacances. Des problèmes trop nombreux d'atteintes aux mœurs ou des accidents de transport ont aussi été très négatifs pour ces colonies de vacances. Quant à la chanson pleine d'humour et satyrique de Pierre Perret elle n'a pas fait dans le sens de l'encouragement aux parents de confier leurs enfants.
Il faut aussi tenir compte de l'évolution des mentalités et des comportements d'enfants qui n'ont plus de notions de respect et qui détruisent, saccagent les lieux de séjours et créent des ennuis à ceux qui ont la charge de les accueillir et de leur offrir des activités de loisir. Souvent des enfants de milieux très défavorisés qui vivent dans des familles éclatées, où les rudiments de l'éducation sont absents.
Des grandes entreprises, des groupes bancaires, de grands services publics comme les PTT, l'EDF, … et des municipalités possédaient leur propres colonies de vacances pour y accueillir les enfants. Sur l'île 'Oléron celles de Bagnolet, de Bobigny, de Pantin, ...par exemple. Il y avait celle de la ville de Saint-Junien (87), à La Giboire. De nombreux petits Limousins y sont venus y vivre des souvenirs d'enfance. Aujourd'hui cette colonie de vacances est abandonnée, en grande désolation. Située à un quart d'heure à pied de la côte sauvage de l'île elle offrait des activités très diverses et des moments de plage vivifiants et divertissants pour les petits colons. La ville de Saint-Junien comme beaucoup d'autres n'a plus trouvé les ressources pour entretenir ces lieux qui demandaient des remises aux normes importantes pour l'hygiène et le confort. Des investissements devenus trop lourds. Une autre colonie de vacances étaient en désuétude, celle du Conseil Départemental de la Corrèze à La Martière. Sous la présidence d'un futur Présidence de la République à son Conseil, la Corrèze a fait des travaux de très grande qualité et La Martière est devenu un Village-Vacances admirablement géré par une Association. Tout au long de l'année des groupes y viennent pour des séjours spécialisés, pour des séminaires, des écoles y font des classes de mer. J'ai plaisir à voir ces enfants bien encadrés et disciplinés découvrir l'estran, sa végétation, sa vie animale et les particularités de l’Île d'Oléron comme ses écluses à poissons (pêcheries, pièges traditionnels). Enfants comme encadrants louent la qualité d'accueil et de séjour à La Martière ainsi que la qualité des repas servis.
Pour information, ce village-vacances est ouvert à tous avec quelques conditions qui permettent un fonctionnement optimisé par souci de qualité. Vous découvrirez les prestations offertes et les coûts des séjours en allant sur le site
https://www.groupevla.fr/etablissements/village-de-vacances-la-martiere-saint-pierre-d-oleron
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