Weblog de Christian LAJON

The VOICE

    Pour beaucoup the Voice c'est cette émission populaire de la télévision qui est une nouvelle formule des télés-crochets et plus anciennement des radios-crochets. Émission que je ne regarde pas, ces batailles de chanteuses et de chanteurs mises en scènes, tournées et retournées m'ennuient, me lassent et m'invitent à regarder ou à faire autre chose qui me convient mieux.

    The VOICE, celle qui fut et qui reste la sublime, celle qui qualifie le chanteur qui a et qui continue a enchanter nos oreilles c'est bien sûr la voix de Frank Sinatra.

    The Voice c'est lui et c'est en 1953 qu'on l'affublé de cette « distinction » qui le plaçait au-dessus de tous les chanteurs. Cette voix il l'a travaillée, retravaillée, il l'a modelée. Son parcours de cabarets en cabarets, d'expériences en quartet, en second chanteur d'orchestre, puis en premier vocaliste dans diverses formations, du petit groupe au big band, a forgé le chanteur de jazz, le crooner le plus admiré et le plus célèbre de tous les temps. Il avait débuté avec le porte-voix. Quand arriva le microphone il sut s'adapter et en tirer tous les avantages qui magnifiaient sa voix. Il avait comme exemple Bing Crosby qui brillait tout en haut de l'affiche dans les grands music-halls et au cinéma. Bing Crosby était le chanteur préféré de l'Amérique. Frank voulait l'égaler et le dépasser. Il avait comme concurrents sérieux Dick Haymes et Jack Leonard qui lui succéda comme chanteur du big band de Tommy Dorsey. Il avait la conviction qu'il réussirait à devenir le premier, le plus grand. Ce fut vite fait. Dès 1943 il était placé au hit parade des chansons en bonne place avec « Our love » qui le fit connaitre. Enregistement fait en 1939 avec l'accompagnement de l'orchestre du trompettiste Harry James, son premier grand « employeur ». En 1943 il atteignit la première place du bilboard avec « All or nothing at all ». Il avait alors été le vocaliste du big-band dirigé par le tromboniste Tommy Dorsey qu'il quittera en septembre 1942 pour mener avec le succès exceptionnel que nous connaissons une carrière de chanteur à part entière. Son premier grand succès avec Tommy Dorsey avait été « I'll never smile again » en 1940.

     Suivirent des années de succès grandioses, jamais égalées par d'autres chanteurs avant lui. Il avait convaincu le monde entier qu'il était le meilleur, il était et restera "the VOICE".

L’ÉTRANGER

    Récemment, j’ai revu pour la seconde fois le film « PIAF ». Une interprétation impressionnante du rôle de la célébrité internationale de la chanson française par Marion Cotillard. On comprend la récompense de l’Oscar d’Hollywood qui lui fut décerné pour cette interprétation surréaliste.

    Le film, comme souvent, fait quelques entorses à la réalité mais il est tout à fait dans le ton, dans le rythme et dans les tourbillons et les tourments de la vie de Piaf. Née à Belleville, très vite abandonnée par sa mère, seule avec un père saltimbanque  alcoolique, colérique. C’est dans ce milieu « de la cloche » que la petite Edith Gassion va vivre sa prime jeunesse. Trimballée dans une roulotte de cirque, abandonnée dans un hôtel de « passes », récupérée par un père qui vit de la manche avec ses acrobaties de contorsionniste sans grand talent, elle survit de pas grand-chose et doit faire face à tous les dangers de la fange sociale. De cette éducation « de la rue » elle conservera toute sa vie une vulgarité,  une certaine brutalité, une infidélité. Elle sera mythomane, nymphomane, elle brûlera la vie, certainement parce qu’elle n’aimait pas sa vie. Quand elle aimera ce sera avec des amours éphémères, elle accumulera les aventures, elle consommera les amants.  Le grand amour qu’on retient dans  cette galerie de maris et d’amants est sa liaison passionnelle avec Marcel Cerdan. Un amour d’autant plus grandi par la célébrité mondiale qu’avait atteint Marcel Cerdan avec son titre de champion du monde et par sa tragique disparition lors de son voyage pour la revanche où il remettait son titre en jeu. Accident difficilement explicable du Constellation près des Açores : tout fut imaginé, jusqu’au sabotage. Morbide mort  de l’amant d’Edith Piaf qui, impatiente de le retrouver,  l’avait poussé à avancer la date de son voyage et le conduisit ainsi à sa mort.  Cerdan disparu, on peut tout imaginer : Il faut cependant retenir que celui-ci n’envisageait pas d’abandonner son épouse, sa famille et sa vie heureuse au Maroc. Piaf le savait. Alors quel avenir aurait eu cette liaison « passion » ? Comment croire à une possible fidélité de Piaf dans le temps ? Toute sa vie a démontré le contraire.

    La carrière de Piaf a débuté avec le soutien de Louis Leplée, en 1936. Il la prend sous son aile, Il lui donne un nom d’artiste : Edith Gassion devint la Môme Piaf. Il la présente dans son cabaret de la rue Pierre Charron, le Gerny’s. C’est là que le tout Paris découvre la Môme Piaf. C’est  avec les images de la vie de Piaf à cette époque, reproduites dans le film, que j’ai vu le « fantôme » d’Annette LAJON.  Chanteuse très populaire révélée en 1934 avec son succès « L’étranger », musique de Marguerite Monnot, paroles de Jules Gallot,  et désignée grand prix de la chanson en 1936.  Edith Piaf assista discrètement à une répétition d’Annette LAJON et fut séduite par cette chanson. Elle en retint les paroles et la mélodie et sans autorisation l’introduisit dans son répertoire pour l’interpréter au Gerny’s.  Annette LAJON n’apprécia pas ce « vol » et en fit la remarque à Piaf. Contrairement à ce que la presse à scandale de l’époque écrivit, il y eut certainement des mots entre Annette LAJON et la Môme PIAF, mais pas d’altercation, pas de gifle ! Il semble même qu’Annette LAJON transmit à PIAF les coordonnées de Marguerite Monnot qui devint ensuite la compositrice de tant de  ses succès.  Si le succès de PIAF commençait alors modestement, celui d’Annette LAJON était plus important avec « L’étranger », « Chanson gitane », « On s’aimera quelques jours », « Pour un peu de bonheur », « J’ai perdu d’avance », ...  Dans le même temps on ne retiendra de PIAF que « l’accordéoniste (la fille de joie est triste) ».  Le grand succès pour Edith PIAF commencera en 1946, c'est-à-dire après-guerre. Au contraire, celui d’Annette LAJON déclinera bien qu’elle chantera avec la reconnaissance d’un public jusqu’en 1954 pour mettre fin à sa carrière en 1960 avec une dernière aux Concerts PACRA, Marguerite Monnot l’accompagnait au piano.    A la sortie de la guerre c’est une nouvelle génération d’artistes qui va voir le jour. Edith PIAF en sera la grande interprète de la chanson française dans ce qu’elle exprime de plus traditionnel, dans la ligne des Fréhel, Damia, … C’est avec une expérience de vie très chargée, de chanteuse de rue, avec une voix d’exception qu’elle va devenir la grande chanteuse française encore reconnue mondialement comme telle plus de cinquante ans après sa mort et cela pour bien longtemps encore. Annette LAJON représente une autre expression de la chanson française, plus lyrique, plus sobre dans le style. Son parcours de vie fut d’abord celui d’une enfant de commerçants qui avaient bien réussi dans leur négoce de vins et spiritueux. Des parents qui lui prodiguèrent l’amour et l’éducation, qui la poussèrent à faire des études pour assurer son avenir.  Elle apprit l’anglais et l’allemand et obtint un diplôme de secrétaire multilingue. Attirée par la chanson, elle eut la chance d’avoir comme belle-sœur la grande artiste lyrique, la célèbre cantatrice soprano Alice Raveau qui lui donna des cours de chant. Conseillée par Reynaldo Hann, elle abandonnera le chant classique pour la chanson populaire. Elle gardera le caractère subtil et raffiné du chant, une élégance qui tranchait avec le style des interprètes de l’époque. Annette LAJON gardera ce caractère un peu guindé, précieux et ne fera pas dans le populaire, dans la gouaille. Elle gardera toujours cette distinction et refusera des chansons comme « le petit vin blanc » qui lui fut proposée en exclusivité par le compositeur Charles Borel-Clerc et Jean Dréjac qui écrivait déjà pour elle. Elle répliqua « comment voulez-vous que j’interprète cette chanson vêtue d’une robe de soie longue ? ». Annette LAJON passera ainsi à côté d’un immense succès populaire qui fit le bonheur de Lyne Margy. On voit là la différence entre une Edith Piaf qui savait saisir à la volée les compositions à succès et qui se les appropriait avec sa forte personnalité et son talent, et la stature plutôt  « bourgeoise » d’Annette LAJON qui refusait de sortir de sa condition « précieuse ».  Annette LAJON fut une magnifique chanteuse, mais ne sortit jamais vraiment de sa formation lyrique, de sa condition plutôt « distinguée ».

    La chanson « L’étranger » est un lien entre ces deux chanteuses si différentes que furent Annette LAJON et Edith PIAF. Une très belle chanson que beaucoup reconnaissent mieux convenante pour Annette LAJON et mieux interprétée que par Edith PIAF. Ce sera l’inverse pour « L’accordéoniste » ! Je suis arrivé à Paris en 1962. Elève du Collège de la Place des Vosges, pour m'y rendre je marchais boulevard Beaumarchais, mon regard se posait toujours sur l'entrée des Concerts PACRA et sur les lettres de néon qui présentaient les artistes qui  y chantaient. J'y écrivais le nom d'Annette LAJON! A la même époque Edith PIAF était domiciliée Boulevard Lannes. J'ai le souvenir de l'avoir vue avenue d'Eylau, en promenade dans une calêche tirée par deux chevaux guidés par Théo Sarapo (son jeune mari). Petite silhouette frêle enfoncée dans le siège avec un foulard sur sa tête, Edith PIAF était souriante. Mais à quarante six ans elle avait des allures de vieille petite femme. Elle mourut l'année suivante, le 10 octobre 1963. Annette LAJON vécut  jusqu'en 1984. Elle avait conservé cette classe et cette dignité de "dame" jusqu'à son dernier jour.                     

San Severino, Zaz, ... REPRISES, … MEPRISES !

    En mal de créativité ou sincèrement attirés pour interpréter des succès de la chanson française qui ont marqué leur temps et au-delà, des chanteurs, des chanteuses font des reprises avec des arrangements nouveaux  et cherchent à refaire du succès avec ces airs célèbres. C’est ce que viennent de faire San Severino et Zaz avec leur dernier album. Un désastre !

    Leurs interprétations sont vraiment mauvaises, sans émotions, inodores, incolores et les arrangements, les orchestrations sont tant éloignées des créations originales et sans attractivité qu’elles sont à la limite du supportable, … à fuir !

    Le seul intérêt de ces reprises est de nous donner l’envie de réécouter les versions originales par leurs créateurs, Trenet, Cora Vaucaire, Mouloudji, … et de retrouver la poésie, la subtilité de leurs interprétations. 

La DENT DE LOUP : Du JAZZ au Dorat, au TANGO des Trottoirs …

    Dans ce coin de France un peu perdu aux confins du Limousin et du Poitou, en lisière de Haute-Vienne et de Vienne, les sorties en soirée durant la saison d’hiver, encore plus qu’à la belle saison, sont difficiles à trouver. C’est au mois de Juin passé que nous avions choisi d’aller dans un restaurant connu du Dorat. Arrivés à sa porte nous vîmes qu’il ne travaillait pas le samedi soir ? Le propriétaire nous confirmait qu’il ne servait pas au-delà de 19h30 ? Nous sommes allés voir un autre restaurant connu pour constater l'absence de clients et des menus et carte affichés sans intérêts, plus que banals. Presqu’en face un restaurant que nous ne connaissions pas était ouvert, des clients anglais dinaient en terrasse. Un coup d’œil sur l’affiche des mets proposés attira notre attention et nous surprit. Nous décidâmes de découvrir ce petit restaurant. La patronne nous accueillit très aimablement et nous conduisit à une table de la salle où des clients étaient déjà bien installés. Nous fûmes d’abord surpris par la décoration du lieu. Affiches, photo de grands interprètes du jazz, décoration dans le style Louisiane, rien de sophistiqué mais tout dans un esprit chaleureux, convivial. Un décor qui offre une ambiance à la fois détendue et retenue avec en fond sonore la diffusion discrète et bien mesurée de bons morceaux de jazz. Nous ne nous attendions pas à trouver un tel lieu. Quelques mots échangés avec la patronne confirmaient son intérêt très marqué ainsi que celui du patron, le cuisinier, pour la musique de jazz. Attirance qui correspondait tout à fait avec la nôtre.

    Voilà comment ce samedi soir là nous avons découvert un restaurant avec une ambiance très agréable à laquelle s’ajoute une excellente cuisine. Entrées très variées, plats de viandes ou poissons très bien confectionnés qui allient équilibre, succulence et le brin d’originalité qui donne du caractère, qui apporte la petite touche qui ravie les papilles. Desserts divers également succulents. Pour ceux qui aiment les pizzas, elles sont également bien faites, bien garnies et la pâte est d’une cuisson parfaite.

    Nous sommes devenus des clients et nous apprécions de revenir régulièrement. Des soirées animées par des musiciens de qualité sont proposées quatre ou cinq fois dans l’année.  Il faut réserver bien à l’avance tant elles connaissent le succès. Samedi dernier comme tous les samedis de ce mois de Décembre, un pianiste jouait des compositions classiques et récentes du jazz. Nous avons ainsi fait connaissance avec ce pianiste et nous avons échangé quelques mots sur notre intérêt pour cette musique. J’ai ajouté l’intérêt fort  que j’ai également pour le tango, le vrai, le tango argentin de Buenos-Aires. Il me demanda alors si j’avais connu à Paris un lieu consacré au Tango, rue des  Lombards, en face des clubs de jazz le « Sunset-Sun side » et le « Baiser Salé » ? Je lui répondis oui, au 37 rue des Lombards, le Café-Concert « Trottoirs de Buenos-Aires »  et j’étais l’un des vingt-trois associés-créateurs !!! S’ensuivirent l’évocation de nos souvenirs autour des Trottoirs de Buenos-Aires et des artistes qui firent les plaisirs des aficionados parisiens du tango et du Tout-Paris qui fréquenta ce lieu original à l’esprit recomposé du « Boliche » (café typique de Buenos-Aires). Ce pianiste avait lié amitié avec un jeune contrebassiste argentin, Roberto Tormo. Il me demanda si je le connaissais. Je lui répondis oui, très bien et je lui dis comment je l’avais vu arrivé de Buenos-Aires pour intégrer une petite troupe de tango « Gomina », dirigée par le jeune et talentueux guitariste et composteur Léonardo Sanchez. Roberto Tormo que je revis bien plus tard au festival de jazz de Montlouis-sur-Loire, il accompagnait la chanteuse argentine Barbara Luna. …

    Voilà comment dans ce petit bourg du Dorat, dans ce restaurant convivial et succulent, une soirée Piano-Jazz m’a ramené au Tango des Trottoirs de Buenos-Aires.

    Si vous résidez près du Dorat, si vous êtes de passage, vous serez ravis de déjeuner ou de dîner à LA DENT DE LOUP, vous apprécierez la cuisine et vous serez charmés par l’accueil d’Anne et d’Olivier, les hôtes et maitres du lieu. http://www.ladentdeloup.com

"ACCORDÉONS-NOUS"

Sur son Blog, notre ami Gilles Michaud traite de l'accordéon et de la disparition de ses fabriques en France:

http://gillesmichaud.over-blog.com/article-sauver-l-accordeon-102059535.html

Cet accordéon Maugein très caractéristique dans la musique dite "auvergnate" qui couvre un territoire plus large, du Limousin à l'Aveyron, de la Charente limousine au Forez mais aussi dans ma commune poitevine limitrophe de la Haute-Vienne ...(ex-Basse-Marche), donc du Limousin. Cet accordéon qui donne une "couleur sonore" si particulière et caractérise cette musique est lié à l'identitaire de mon "pays". C'était un des caractères que j'avais mis en relief quand j'avais plaidé pour la cause d'un Pays de Vienne limousine intégrant 27 communes à l'extrême Est de la Vienne. Aujourd'hui encore des bals sont animés par cette musique, cet accordéon parfois associé à la cabrette, comme autrefois. Mon projet de Vienne limousine faisait deux Pays de celui qui n'en est qu'un aujourd'hui, le Pays Montmorillonnais, j'eu contre moi la Droite et la Gauche. La Droite qui tenait ce pays et la gauche qui le convoitait et qui s'en "empara" aux dernières législatives. La musique "politique" ne s'accorde ni avec "le Maugein" ni avec tant d'autres détails identitaires importants comme l'histoire, le parler, le relief, le paysage .... Et pourtant bien des maires savaient que j'étais dans la raison mais n'osaient pas l'exprimer par peur de voir des subventions attendues ne pas venir. Les Pays n'avaient pas de sens politiques, ni administratifs mais devaient avoir essentiellement une caractéristique identitaire. Mon projet respectait parfaitement cette Loi (LOADDT). Le Pays Montmorillonnais a "annexé" et mis sous l'éteignoir le Pays de Vienne limousine qui aurait pu mettre en valeur ses particularités de productions locales et ses atouts touristiques. Le Pays de Charente limousine a lui été officialisé et profite de ces atouts.

Des Roses et un Violon dans le jardin

« Mignonne allons voir si la rose ».

Marie-Claude et moi sommes allés ce dimanche à Chédigny, petit village charmant situé près de Loches où nous avons visité le festival des roses. Le village aux constructions typiquement tourangelles, longères aux toits pentus avec leur cour et leur jardin, petites rues, murs des maisons sur lesquels grimpent des rosiers généreux et divers: c’est une promenade particulièrement agréable. Les pépiniéristes spécialisés dans la rose sont là nombreux venus de toute la région et au-delà. Cette manifestation annuelle rencontre un énorme succès. La foule de visiteurs, parmi lesquels beaucoup sont acheteurs, est nombreuse à parcourir les rues animées par des musiciens ici et là. L’ambiance est tranquille, familiale et le soleil généreux ajoute au charme de cette journée consacrée à la fleur des poètes.
Après avoir passé la petite place centrale, nous avons pris le chemin du presbytère et nous sommes entrés dans son parc. Nous entendîmes une musique qui attira particulièrement notre attention. Style très jazzistique, composition plutôt recherchée, moderne, et interprétation difficile à exécuter, nous comprîmes, malgré la distance du lieu d’où elle venait qui altérait la qualité d’audition, qu’il s’agissait de musiciens d’exception. Plus nous approchions et plus il nous semblait reconnaître la facture très personnelle d’un très grand violoniste de jazz. C’est ainsi que nous arrivâmes devant une petite scène pour vérifier et confirmer nos impressions. Devant un public sage, attentif et émerveillé, dans une ambiance conviviale et chaleureuse, le virtuose du violon, le plus grand, l’artiste reconnu mondialement, interprétait avec son immense talent des classiques du jazz pour le bonheur d’un public médusé. Entouré d’un guitariste, d’une jeune femme au violon et d’une chanteuse, Didier Lockwood fit de ce petit parc du presbytère un jardin enchanté avec son violon et son immense talent. Dans un esprit de très grande décontraction, de très grande simplicité, mais sans concession pour la qualité de ses interprétations, nous eûmes droit à ce moment magique du plus grand Violon de la musique jazz, classique et traditionnelle dans ce décors champêtre.

Enchanteurs et désenchanteurs !

J’aime la chanson française faite de beaux textes et de mélodies agréables. Je fais une grande distinction entre cette chanson française de qualité et la variété qui n’est que du son, du rythme, de l’ambiance à gesticulation et du montage artificiel assisté par des logiciels spécialisés.
La bonne chanson française ne lasse pas, ne se démode pas et traverse le temps en conservant son charme et ses qualités poétiques. Impossible de citer tous ces auteurs et compositeurs, toutes ces œuvres qui enchantent notre vie. Du « temps des cerises » aux « feuilles mortes », « du petit bonheur » au « gamin de Paris », de « deux enfants au soleil » à « la langue de chez nous » ….. de Léo Ferré à Jacques Brel, de Georges Brassens à Jean Ferrat, d’Edith Piaf à Barbara en passant par Colette Renard, que de belles chansons qui nous parlent, qui parlent à nos cœurs et à nos souvenirs.

Post scriptum: Quel plaisir de vous entendre chanter cette belle chanson française madame Isabelle Aubret. Au-delà de votre voix agréable, de votre talent, vous transmettez avec une profonde et sincère sensibilité la beauté et la force des textes d'Aragon, de Ferrat, de Brel, et de tant d'autres auteurs que nous aimons.

ANNETTE LAJON, ma cousine

C’est une belle histoire. Celle d’une jeune femme dont la famille est originaire d'un village perdu de la Vienne qu'elle quitte pour une vie meilleure à Paris. C'est là que naquit Annette LAJON à la fin du XIXème siècle. La jeune femme devint une artiste très connue et populaire .....ANNETTE LAJON .............

pour connaître la suite accédez à : Annette LAJON Story

Dominique, le TRIO ELIXIR

Elle s’appelle Dominique et chante avec un talent fou un répertoire très large qui va de Piaf à Madonna en passant par Maurane, Céline Dion, Mariah Carey, Cindy Lauper, ….. Je l’ai connue quand elle était la chanteuse du grand orchestre de Francis Guillon et c’est avec plaisir que je l’avais accueillie lors de grandes manifestations internationales pour l’animation des Galas de fermetures. Devant plus de mille personnes venues des cinq continents elle rencontrait un succès fou avec sa voix chaude au registre impressionnant. Ajoutez à cela un charisme accrocheur, un enthousiasme communicatif, vous passez avec elle des moments inoubliables. C’est en 2002 que je l’ai retrouvée au Casino de Pornichet où elle animait une soirée dansante avec un groupe nouveau, le TRIO ELIXIR. Accompagnée de deux musiciens de talents Didier (guitare, chant) et  Laurent (claviers, accordéon, chant) elle offre une prestation superbe. Pour ceux qui aiment les soirées musicales où l’on danse avec l’assurance d’être dans une ambiance chaleureuse, talentueuse et gaie, c’est le choix idéal. A ce trio selon les demandes peuvent être ajoutés un guitariste et un cuivre. Pour ceux qui souhaitent offrir une belle et très agréable animation de fête, de mariage, de soirée particulière, ou un spectacle de très bon niveau…. Le TRIO ELIXIR est épatant. Allez voir leur site   http://www.trioelixir.com

Les Binuchards

Connaissez-vous les Binuchards ? Oui alors comme moi vous les aimez, vous êtes fan. Non alors quelle lacune si vous êtes picto-charentais et quelle défaillance si vous êtes charentais. Et pour les autres ce serait dommage que vous ne les découvriez pas. C'est du rock festif au goût de cognac, de pineau, d'huîtres, de moules et de cagouilles. C'est de l'humour à s'en péter la peau du ventre, d'où l'expression "se bidonner" !  Ils sont déjà AOC (musique Agricole Ostrèicole Charentaise), je propose à notre Présidente de Région de les classer au patrimoine artistique et touristique régional !

Ne tardez pas découvrez les sur leur site http://lesbinuchards.free.fr/  et sur l'enregistrement de FR3 http://lesbinuchards.free.fr/france3.wmv 

Je vous recommande leur dernier CD en public, ou mieux le DVD. Attention, accrochez vos ceintures et retenez vos cornes de cocus, ça décoiffe comme la tempête de 1999.