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Mais c'est surtout le chant qu'elle étudia. Conseillée par sa belle-sœur, la grande cantatrice Alice Raveau, de douze ans son ainée, elle chanta Werther et Carmen à l'Opéra Comique, et présenta des récitals, en mars et avril 1932, aux Concerts Touche, salle Debussy (8 rue Daru), dont la revue La Semaine à Paris rend ainsi compte:
"Sa voix est d'un beau timbre très pur, assez chaud. Dans la douleur, cela prend une sorte de velouté très séduisant" (17.03.1932). et "Annette Lajon très simple, en longue robe noire, pas de bijoux. Un visage pathétique et des mains expressives... Elle sait mener le jeu subtil des nuances" (18.04.1932).
Lors d'une représentation à la Salle Pleyel, sa voix séduit un certain Reynaldo Hahn, futur directeur de l’Opéra de Paris, qui lui conseille d'entamer une carrière de chanteuse populaire plus lucrative. D'autant plus que son mari, Maurice Raveau, revenu gazé de la guerre des Dardanelles, doit subir des traitements onéreux.
Pour éviter toute confusion avec sa belle-soeur, déjà célébre internationalement, Annette RAVEAU prit pour nom d'artiste son nom de jeune fille Annette LAJON.
En 1943, le compositeur Charles Borel-Clerc reçut les paroles d'une chanson écrites par Maurice Dréjac. Très séduit par ces paroles, il travaille trois mois durant et écrit la musique. C'est à Annette LAJON qu'il propose la création de cette chanson. Annette la refuse lui disant " Comment voulez-vous qu'avec une robe blanche du soir, j'annonce "le Petit vin blanc?". Voilà comment Annette LAJON est passé à coté d'une chanson qui allait devenir un énorme succès, qui a traversé le temps et que chantent encore les fêtards autour d'une table. Cette chanson reste la plus populaire du répertoire de son auteur, de son compositeur et de son interprète avec une étrange invitation à la fête à une époque sombre de l’histoire. Bien des années plus tard, à la Fête de l'Humanité dont il était un habitué, Jean Dréjac expliquera que la chanson traduisait « la gaieté » de la Libération. Ensuite, elle a été transmise par les fêtes familiales et beaucoup de jeunes la chantent encore aujourd’hui. Ah ! Le petit vin blanc, dans son texte, fait référence à la ville de Nogent-sur-Marne qui, d’ailleurs, s’autoproclame depuis longtemps « la ville du petit vin blanc ».(Wikipédia) |
En intégrant le groupe de combattants Annette LAJON délaissa sa carrière d'artiste en vogue pour servir sa patrie et la libérer de l'occupant nazi. Robert Artaud, alias lieutenant-Colonel Amilcar, dans une lettre adressée en 1945 à un ami ancien résistant de son groupement, Robert Laganne, alias Capitaine Robert, met l'accent sur le rôle important d'Annette LAJON et de son dévouement après guerre pour organiser des galas de solidarité en faveur des résistants blessés et des familles des morts aux combats. Il met en évidence un très important gala organisé à l'Opéra Garnier en présence du Général De Gaulle et de nombreuses tournées de bienfaisance.
Mon grand oncle, qui habitait et travaillait dans le onzième arrondissement de Paris, se rendit à ce spectacle de sa cousine au "Concert Pacra", avec l’envie de nouer des liens familiaux naturels qu’ils n’avaient jamais connus. Annette Lajon, entourée de son monde d’artistes, n’avait pas pu répondre à l'attente de mon grand-oncle qui constata que sa cousine vivait dans un milieu, dans un monde, très différent du sien. Rien n'a changé aujourd'hui, les artistes vivent toujours différemment du reste de la société, avec leurs extravagances, leur mégalomanie, leurs inquiétudes. Tous amis lorsqu'ils sont ensemble, mais souvent jaloux, rivaux dès qu'ils sont confrontés à leur solitude, à leurs doutes. Annette LAJON n'échappait certainement pas à ces travers, à ces faiblesses. |
Les évolutions techniques et artistiques dans le métier, les générations plus jeunes, et les vedettes montantes de l’époque comme Jacqueline François, Mathé Altéry, Annie Cordy, Line Renaud, avec la prédominance du succès d’Edith Piaf, mirent en réserve bien des artistes d’avant guerre. Annette Lajon arrêta sa carrière d'artiste en 1961 pour se lancer dans les affaires, une agence immobilière franco-espagnole, et l'import-export semble t'il?
Je suis arrivé à Paris en 1962. J’avais toujours été très intéressé par la chanson française, mais les années 60 furent une révolution pour celle-ci avec l’arrivée d’une vague artistique nouvelle, jeune, qui balaya rudement les « anciens ». La discographie des artistes d’avant 1960 ne fut plus rééditée, les vieux music-halls fermèrent et les radios ne les diffusèrent plus. La chanson à Paris s’exprimait désormais à Bobino pour les chanteurs à texte (Ferré, Brassens, Ferrat ..), à l’Olympia pour ceux qui remplissaient une salle de 1200 spectateurs (Bécaud, Aznavour, .. et la vague « Yé-Yé » rejointe, puis dépassée, par la chanson, la musique anglo-saxonne). A partir de 1981, j’ai été associé à la création d’un Café-concert (Les Trottoirs de Buenos-Aires) et j’ai exercé des activités bénévoles dans les milieux de la chanson et du spectacle. Annette Lajon restait pour moi une énigme dont je connaissais trop peu. Je n’avais jamais entendu sa voix.
J'ai commencé une recherche d'informations sur sa vie, et j'ai essayé de retrouver ses enregistrements chez les collectionneurs, chez les bouquinistes des quais de la Seine, aux Puces ... Il fallut un hasard incroyable pour qu’un dimanche de 1983, en balade sur les Champs-Elysées, je sois entré chez Lido-Musique pour fouiller les rayons des rééditions de la chanson française, et que je tombe sur une pochette de 33 tours que je saisis et que je tirai vers moi. Je lus un grand A, suivi d’un grand N, puis d’un deuxième N, ... et à la fin de ma prise en main, je vis avec surprise et émotion le nom d'ANNETTE LAJON. C’était une réédition toute chaude de 14 chansons. Au verso de la pochette, il y avait un texte élogieux de Roland Forez. Ma première écoute fut la découverte de cette voix séduisante, mais également la confirmation d’une artiste très sensible et raffinée. Rien de théâtral et de trop mélodramatique dans l’expression comme on le ressent avec Damia, mais beaucoup de retenue, tout dans la justesse et la sobriété. J’aurais aimé en savoir plus sur Annette Lajon qui était alors âgée de 82 ans. J’ai fait des recherches, je ne savais pas si elle était encore vivante. Pas d’Annette Lajon sur l’annuaire téléphonique parisien.
En 1984, je parvins à joindre Roland Forez par téléphone et je lui fis part de mon souhait de rencontrer Annette Lajon. « Hélas me répondit-il, c’est trop tard, elle est décédée le mois passé ». Il me dit la grande estime et l’amitié qu’il éprouvait pour Annette Lajon. Elle avait vécu avenue de Versailles, à Paris dans le 16ème arrondissement, j'habitais le 15ème! Je ne l’ai donc jamais connue, et les années qui suivirent ne firent qu’estomper toujours plus l’empreinte de sa carrière artistique. Jusqu’au jour où la mode des sonneries téléphoniques s’est attaquée à des chansons anciennes, et a réveillé certaines de ma cousine comme « chanson gitane », et jusqu'à tout récemment avec la mise en ligne des chansons d’Annette Lajon sur internet via des sites musicaux très spécialisés. Voilà comment avec un click sur les liens suivants vous pourrez découvrir Annette LAJON et ses chansons :
Sur ces sites il suffit d'entrer ANNETTE LAJON dans la zone recherche pour accéder à ses titres. (Il est généralement nécessaire de s'inscrire sur ces site pour les consulter)
http://www.musicme.com/
http://www.deezer.com/fr/
https://www.musicme.com/J%27Ai-Perdu-d%27Avance-(1940)-t401695.html
https://www.musicme.com/#/Annette-Lajon/titres/On-S%27aimera-Quelques-Jours-t364564.html
L’écoute doit situer l’époque des enregistrements. Certes le chant et la musique ont aujourd’hui un caractère qui semble vieillot ! C’était le style de chant de l'époque, de la chanson qualifiée de réaliste. Il s’agissait d’une manière de chanter qui datait de la première moitié du siècle. L'accent parisien d'Annette LAJON "pointu" est très remarquable. Les enregistrements étaient gravés sur des disques de cire qui tournaient à 78 tours/minute. Le disque plat ne date que de 1887 ! Il faut attendre 1947 pour que soit inventé le microsillon qui permettait une reproduction plus fidèle et une forte atténuation du bruit de fond. Le long play 33 tours permit aussi d'enregistrer une gamme de fréquences plus étendue et de mieux restituer la musique et la voix. La particularité d'Annette LAJON est, dès ses premiers enregistrements, de se situer dans un style très personnel, et nouveau, qui est intermédiaire entre celui d'avant-guerre et celui d'après-guerre. En cela elle fut novatrice. Elle dépoussiérait la chanson populaire de son expression passée, souvent faite d'excès pour accentuer les effets mélodramatiques recherchés avec exagération. On remarque vite les qualités vocales très subtiles, l'étendue remarquable et facile de son registre, et la couleur chaude et profonde de la voix d'Annette LAJON . On devine un don naturel, une voix exceptionnelle qu'elle avait bien travaillée, grâce à l'enseignement de qualité que lui fit Alice RAVEAU, mais qui avait certainement naturellement déjà toutes les qualités d'une chanteuse d'exception.
Hommage de Roland FOREZ qui figure sur le disque de 14 chansons PATHE MARCONI EMI Réédition de 1982.
Une longue silhouette drapée d’une robe « BLEU FRANCE », un fin visage auréolé de boucles dorées, c’était vous… Annette LAJON… entre 1936 et 1944… que votre public retrouve aujourd’hui… grâce à la magie du microsillon… Ce public a quelques années de plus .. mais il retrouve sa jeunesse avec vos refrains légers… ces chansons si simples et si faciles à retenir et que l’on va fredonner encore longtemps. « on s’aimerai quelques jours »…« sur la route qui va… »« j’ai perdu d’avance »…
Paroles et musiques si simples qu’on a l’impression de les avoir toujours connues…
Après que les projecteurs de l’ALHAMBRA se fussent éteints en 1944… vous avez disparu. La Résistance vous avait accaparé, dans le maquis de la Vienne, avec Robert Artaud , alias Lieutenant-Colonel Amilcar… Ce public qui vous aimait ne le savait pas… et vous avez abandonné une carrière qui avait commencé dans la gloire avec « l’ETRANGER », grand prix du disque CANDIDE en 1936, plébiscité par les plus grandes personnalités de l’époque dont Colette, MAURICE YVAIN, GUSTAVE CHARPENTIER, EMILE WUILLERMOZ.
Et pourtant rien ne vous destinait à devenir vedette de la chanson populaire… à l’ABC… à l’ETOILE… à BOBINO, L’EUROPEEN… et L’ALHAMBRA, L’OPERA COMIQUE vous attirait et vous avez chanté ‘Charlotte » de Werther… et CARMEN…
Mais avant 1936… vous avez rencontré un jour REYNALDO HAHN qui était amoureux de votre voix et vous a dit : « ANNETTE, chante pour un public qui aime la chanson… chante ces ritournelles qui font vibrer les cœurs… ces chansons simples qu’aimait PAUL VALERY… et où chacun retrouve ses états d’âmes… ses solitudes… ses amours…
Et vous l’avez compris… et vous avez apporté à ce public qui va vous retrouver… toute la tendresse de voix en MEZZO LEGER, et votre cœur.
… la chanson n’a pas d’âge… vous non plus… Vous entrez en scène… Les projecteurs s’allument…
Voici « ANNETTE LAJON ».
(Roland Forez, Septembre 1982)
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Parmi les 1 300 000 combattants pour la France qui sont morts sur les champs de bataille, Louis Berthomier, mon grand Oncle, fut l'un des premiers d’entre eux. Il fut tué lors du premier affrontement entre les armées française et allemande à Juvrecourt, près de Luneville (Meurthe-et-Moselle), le 14 Aôut 1914, lors de la bataille de Morhange. On comptera 17 tués, 32 disparus, 7 bléssés ce jour de premier affrontement.
Ce jour d’anniversaire de l’Armistice, de souvenir, et de commémoration des victimes des combats de la première guerre mondiale, nous renouvelle encore que ces soldats sont morts pour notre pays, pour nos libertés. Mon âge me permet d’avoir des connaissances de cette guerre. Mes grands-parents en furent, d’autres de ma famille, des voisins, des connaissances aussi. J’ai entendu leurs témoignages, les récits de ce qu’ils avaient vécus. Entre 1914 et 1918 la France a engagé huit millions cinq cent mille combattants. 1,300 millions sont morts, Une moyenne de 900 par jour. Beaucoup d’autres sont morts ensuite de leurs blessures, ou des conséquences des gazages comme mon grand-père maternel. Ceux-là n’ont pas leurs noms gravés dans la pierre des monuments communaux. 3 millions furent blessés, 600 000 en sortirent invalides.
Je pense à Louis Berthomier, frère aîné de ma grand-mère maternelle. A l’âge de vingt et un ans, dès le premier affrontement de cette "grande guerre", le 14 Août 1914, il périt sur le champ de bataille à Juvrecourt près de Luneville en Meurthe-et-Moselle[1] . Alors qu'il était en permission durant l'accomplissement de son service militaire, les gendarmes vinrent lui présenter son ordre de mobilisation immédiate. C'est dans un pailler que Louis-François se réfugia pour s'isoler. Ses parents inquiets l’ont cherché longtemps avant de le trouver en pleurs. Louis-François avait-il cette intuition horrible que ce départ sur le front lui serait fatal? Il fit sa valise et dès le lendemain prenait le train pour rejoindre son régiment.
Après la défaite de 1870, Luneville, Morhange, c’était la frontière. L’Allemagne avait annexé l’Alsace et la Lorraine. Soldat du 156ème R.I., Louis Berthomier fut avec son régiment de la première offensive française de cette bataille appelée Bataille de Lorraine, avec la 2ème armée du général De Castelnau qui se dirigeait vers Morhange. Les français y étaient attendus par les VIéme et VIIéme armées allemandes réunies sous le commandement du Kronprinz Rupprecht. Le Kronprinz doit engager le combat avec les forces françaises pour les fixer au centre, pendant que l'aile droite de l'armée allemande, dans le cadre du plan Schlieffen encercle ses adversaires. Les troupes allemandes qui ont une doctrine d'emploi des mitrailleuses beaucoup plus efficace que celle de l'adversaire, infligent de lourdes pertes à l'infanterie française. Celle-ci encore vêtue d'uniformes datant du XIXe siècle avec des capotes bleues et des pantalons rouges, pratique la tactique d'« offensive à outrance en vogue depuis le début du siècle et construite sur des charges en rangs serrés dès que le contact est établi avec l'ennemi. Après quelques succès initiaux qui permettent aux deux armées françaises de pénétrer d'une vingtaine de kilomètres à l'intérieur du territoire allemand, l'offensive française s'arrête[2].
Ce furent les circonstances du décès de Louis-François Berthomier qui eut ce malheur de tomber sous le feu de l’ennemi le premier jour au premier combat de cette guerre et peut-être la "chance"de ne pas connaître la même fin après des années passées dans cet enfer. Il fut le premier mort de la commune de Lathus (86390) où son nom est gravé sur le monument des héros de la patrie.- Louis Berthomier -, connu sous son prénom usuel de François pour mieux le distinguer de son père dont le prénom était aussi Louis. Comme les autres victime de ce premier affrontement avec les soldats ennemis, il fut enterré dans le cimetière de Juvrecourt. Sa dépouille fut ensuite tranférée au Cimetière militaire de Courbesseaux (arrdt de Luneville) le 21 Avril 1920 (tombe N° 290 Section B).
A toi grand-oncle que je n’ai jamais connu, à vous tous chers combattants disparus, je dis que nous ne vous oublions pas, que souvent je pense à vous. Vos vies sacrifiées doivent faire l’objet de grande reconnaissance en ce jour officiel de souvenir, et de combat quotidien pour préserver ces acquis que vous avez chèrement défendus: Les idéaux Républicains de Liberté, d’Egalité, de Fraternité, de Paix, de Solidarité.
Je pense à toi grand-père qui fut de ces horribles combats.
Brancardier sur le front, comme vous il a vécu dans ces tranchées insalubres. Si froides l’hiver, ruisselantes d’humidité, désolantes d’inconfort. Enterrés comme des rats vous attendiez la prochaine attaque. Vous pensiez qu’elle serait peut-être la dernière et que vous ne reverriez jamais votre famille. Mon grand-père allait chercher les blessés durant le combat. Avançant sur ce champ de bataille boueux et défoncé par les obus, à travers les tirs ennemis. Laissant ceux qui avaient succombé pour revenir les chercher après l’attaque. Hissant sur le brancard les blessés et les transportant dans la tranchée pour des premiers soins précaires. Ils étaient ensuite conduits à l’arrière, hors de la zone dangereuse dans des hôpitaux de fortune installés dans une école, dans une église, dans un bâtiment transformé en lieu de soins et d’opérations urgentes. Avec un matériel souvent sommaire et des médicaments trop rares, beaucoup finirent là ou se virent amputés. Beaucoup perdirent un œil ou furent défigurés à vie. C’est ainsi qu’ils survécurent, avec une jambe comme l’oncle Léon, ou sans, avec un bras en moins, avec une gueule « cassée » et furent les témoins vivants des atrocités de cette guerre.
Toi, grand père tu étais revenu vivant et entier malgré ton engagement dans les deux terribles batailles de Verdun. Entier mais traumatisé d’avoir vu mourir tant de soldats, d’avoir vu tant de blessés que tu sortais des entrailles de la terre. Tu restas silencieux sur ces jours de calvaire, sur ces horreurs que tu vécus. Tu n’avais pas choisi d’y être, tu fis ton devoir de combattant sans jamais en tirer orgueil ou gloire. Tes distinctions, tes médailles honorifiques restèrent dans un tiroir sans que tu ne les sortes. Elles ne te rappelaient que la désolation, les amis tombés, la folie des peuples qui s’affrontaient et qui n’avaient comme issue qu’une défaite. Il n’y a jamais de vainqueurs dans une guerre, il n’y a que ravages, ruines, morts, et familles détruites. Les banquets d’honneur qui suivirent la fin de la guerre ne te virent pas. Tu ne comprenais pas qu’il fut possible de festoyer en buvant et en chantant au souvenir de ces combats si sanglants qui firent tant de victimes. Tu vécus dans le silence, sans jamais vouloir dire ces horreurs que tu avais connues. Tu n’en revins pas indemne. Ta conscience, propre, était tourmentée et repassait ces images atroces. Les gaz que tu avais respiré durant les combats, avaient attaqué tes viscères et tu finis dans la souffrance crachant ton foie dévoré par les conséquences de ton exposition à l’ypérite.
Combattants, Grand-père, merci d’avoir défendu notre liberté, notre nation, notre république. Merci d’avoir donné à notre pays, à vos enfants et aux suivants les chances d’une vie meilleure. L’histoire a montré qu’il fallut affronter une autre guerre mondiale et ses conséquences lourdes pour à nouveau espérer. Pour en arriver aujourd’hui, en temps de paix encore instable et incertaine, à une situation inquiétante que vous souhaitiez nous épargner. Nous ne serons jamais à la hauteur de ce que vous surent être. MERCI A VOUS.
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[1] Informations relevées et transmises par Mr le Maire de la Commune de Lathus (Pierre Compain).
[2] Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr) Source : Article Bataille de Morhange (1914) de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Morhange_(1914)).
Je joins ce poème de mon ami Gilles Michaud, plein de vérité, de sensibilité, d'émotion http://gillesmichaud.over-blog.com/article-14-18-88367021.html
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Mardi j'ai rentré le bateau à terre. La saison de pêche en pleine mer est terminée pour moi. Une petite saison pour la quantité de prises. C'est un constat général. Il a fait beau et chaud mais l'océan a été très remuant ce qui a empêcher les pêches à la calée, ancre posée. Ce fut ainsi l'an passé également. Les eaux se réchauffent et les bancs de poissons étaient plus au large, loin de côtes, dans les profondeurs.
Il me reste à faire l'hivernage du bateau, le dessalage du moteur et le nettoyage de la coque.
La pêche se fera désormais au filet posé sur l'estran et avec une palangre (ligne avec une succession de hameçons eschés et/ou de leurres artificiels). Pêche très liée aux horaires et au marnage des marées. Les poissons attendus sont les mulets, les dorades, les raies, les soles, les vieilles … Les bars sont interdits pour cette pêche et doivent être remis à l'eau vivants ou morts. Ils sont autorisés avec la palangre.
Un seul site de pêche de 100m sur 100m est autorisé après demande officielle à la Préfecture. La demande doit être faite en Octobre pour l'année suivante. Toutes les prises de l'année doivent être déclarées en Janvier. Ma demande est faite pour 2023 sur le même emplacement que cette année qui est très proche de notre domicile (5mn) et facile d'accès.
Filet tendu pour nettoyage et séchage le long du pré qui fait face à l'entrée de la maison. 25 m de long et 2 m de haut.
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Des partis républicains et démocratiques abandonnés, laminés. Des partis populistes qui rassemblent jusqu'aux extrêmes qui recueillent les suffrages d'une France qui se donne à des bonimenteurs qui font des promesses irréalistes, mensongères, fallacieuses. Des votes poussés par une désespérance irrationnelle qui se perdent dans la déraison. Mon pays dit Cartésien, celui qui s'est construit sur le siècle des lumières, celui qui a fait la déclaration des droits de l'homme et des citoyens en 1789 est soumis à des turpitudes politiques dangereuses.
Les votes exprimés le 10 Avril montrent qu'environ 40% des électeurs seulement ont choisi de soutenir la République ? C'est pas ça la France des lumières ! Les Françaises et les Français sont plus divisés que jamais ils ne l'ont été. Où sont nos grandes valeurs de Liberté, d'Egalté, de Fraternité ? Comment peut vivre un pays où les citoyens refusent l'état en attendant tout de lui à la moindre difficulté ? Des citoyens qui rejettent l'Europe tout en attendant les aides de la PAC, le soutien de la BCE … Des citoyens qui ne savent pas reconnaître qu'ils sont les seuls à bénéficier de soutiens comme le chômage partiel durant la crise sanitaire, ce qui a sauvé entreprises de toutes tailles, petits commerces, travailleurs indépendants et qui a permis une reprise forte de l'économie malheureusement diminuée par la guerre en Ukraine avec ses conséquences sur les produits agricoles comme les engrais et les matériaux, le gaz, le pétrole …. Les citoyens perdent la raison et le sens du possible. Comment distribuer ce qui n'est pas gagné, pas été acquis ? Trop de mensonges grossiers sont crus. Le claquement de doigts magique de Joséphine ange gardien c'est de la fiction. La réalité obéit aux règles de la vie sur terre.
Pour atteindre l' Éden il faut faire des efforts. Il faut atteindre le sommet des pentes glissantes d'une montagne, les gravir avec courage et détermination. Il faut y croire. Rester sur les pentes c'est choisir l'instabilité et risquer à tout moment la chute. La Gauche et la Droite sont ces pentes raides qu'il faut savoir escalader pour s'installer à leur sommet, sur un grand plateau où l'équilibre est assuré. Plus grand est le plateau, plus stable et confortable est la vie. Sur ce plateau se tient la raison. Celui du dépassement des oppositions manichéennes, stériles et destructrices entre deux pentes, deux camps figés dans l'absolutisme. Je ne crois pas en cette idée utopique d'une union nationale quand un quart des citoyens boudent les urnes, quand un quart campe dans sa Gauche, un quart dans sa Droite et qu'un quart seulement cherche un équilibre de paix, de justice, une équité pour tous. Il n'y a pas d'autre choix équilibré que le solidarisme, qui associe le libéral et le social, qui exige de donner pour recevoir, qui reconnaît que toute existence est héritière des efforts des existences qui l'ont précédée. Une politique qui oublie les égoïsmes, qui s'appuie sur la solidarité et la fraternité en rejetant l' idée d'une société de charité où ceux qui font des efforts nourrissent les paresseux.
Devant nous se dresse le deuxième tour de la Présidentielle. La France est un petit pays qui tient une place encore économiquement, socialement et culturellement privilégiée dans notre monde bousculé. Le choix est entre une continuité dans ce qui a été construit avec le très bon, le bon, le moins bon et malgré tout une situation générale plutôt bonne, ou le choix d'un séisme qui touchera toutes les couches de la société et d'abord celle qui désespère sans mesurer dans quelle misère elle se retrouverait.
Au-delà de cette élection il y aura nécessairement une dissolution de l'Assemblée Nationale pour justement mettre les Françaises et les Français devant leur responsabilité de désigner ceux qui voteront les Lois et les choix programmatiques en adéquation avec leurs choix d'avenir. Des Législatives graves dans un contexte politique national très instable compte tenu des divisions et des élans irrationnels d'un électorat déboussolé et d'une situation internationale avec une guerre proche de nous. Avec une Europe à laquelle on doit le maintient de notre prospérité et qui est notre garant face à des blocs puissants que la France seule ne peut pas affronter.
Les votes ne sont pas des actes anodins. Notre avenir celui de nos descendants dépendent directement de nos suffrages. Choisir de détruire pour reconstruire n'a jamais été une solution. Toutes les révolutions ont accouché du chaos, ont généré de la misère. Avoir l'intelligence de réformer, d'améliorer de faire des choix pour tous plutôt que des choix égoïstes qui oublient les autres qui nécessairement se considèrent alors frustrés, il n'y a pas d'autres solutions pour permettent d'améliorer les conditions de vie de tous et en même temps de chacun.
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C'est un Doudou heureux qui a été oublié par Timéo et que nous avons emmené avec nous sur Oléron. Timéo le récupérera d'ici peu, il est prévu qu'il vienne quelques jours avec ses parents et sa grande sœur.
En attendant Doudou fait de la chaise longue et profite du bon air iodé et du soleil radieux.
Timéo va le retrouver bronzé et en pleine forme !
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Voilà une semaine que nous sommes revenus à Tours. Difficile de se réadapter au rythme de la vie de la ville, même si Tours à ses charmes intra-cité et dans ses environs. Même si les possibilités de balades agréables sont nombreuses dans la « vieille » ville, en bords de Loire ou de Cher, dans les nombreux parcs, peu de jours suffisent pour que nous manquent les attraits de l' île. Les levers et couchers de soleil souvent flamboyants et toujours différents, le bruit de l'océan plus ou moins fort suivant la direction du vent, la situation de la marée, la houle, dès qu'on ouvre la baie. La compagnie de Magic qui dès que nous sortons sur la terrasse traverse son pré et vient réclamer une pomme, une salade. La vue des vignes, leur progrès avec bientôt l'éclatement des bourgeons, des feuilles, le développement des sarments, des rameaux, la floraison puis la formation des fruits jusqu'à la vendange avec ensuite les merveilleuses couleurs du feuillage et les soleils rasants qui les magnifient. Nous allons vite retrouver ces plaisirs que nous offre cette nature partagée entre surfaces travaillées, cultivées, pâturages et espaces libres et sauvages des marais, des dunes, de l'estran, et cet océan qui nous entoure et nous offre un spectacle vivant continu qui nous fascine et dont on ne peut plus se passer.
De retour « chez nous » nous commencerons le jardinage des plantes aromatiques. Je préparerai le sol pour les plantations de tomates, de poivrons, de courgettes … Des cultures faciles dont on espère l'abondance et les saveurs connues l'an passé. Dès le mois de Mai je projette la mise à l'eau du bateau. Auparavant je poserai le filet sur l'estran pour prendre les seiches qui feront le bonheur de nos assiettes. Les poireaux sauvages poussaient déjà fin Février ! J'espère de belles cueillettes d'asperges sauvages, j'ai repéré de nouveaux coins, à moi d'y être le premier à l'aube. Ensuite ce sera la pêche en pleine mer !
Alors comment ne pas être impatients de quitter la ville et de retrouver cette vie pleine, bucolique dans un environnement de rêve ou le ciel est lumineux, le temps agréable et l'ambiance heureuse avec des amis, des voisins qui partagent ces appréciations d'un bonheur simple en symbiose sereine avec la nature ? Seul énorme bémol, ce malêtre naturel, cette angoisse à cause de cette horrible guerre qui martyrise et pousse à l'exode un peuple qui n'aspirait qu'au bonheur de la paix et du progrès. Trop de politiques parlent du bonheur des peuples et ne font que leur malheur. Je le répète: le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres, il ne peut que les atteindre s'ils sont humains. J'en viens à souhaiter que le malheur s'abatte sur les bourreaux pour que survivent et revivent leurs opprimés, leurs victimes.
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"L'homme est de glace aux vérités ; Il est de feu pour les mensonges."
Souhaitons que les Russes soient au-dessus de ces mots de Jean de La Fontaine. Les discours de Poutine sont faits de mensonges, de manipulations, de révisionnisme pour servir ses ambitions de grand mégalo. C'est sans vergogne qu'il ment aux Russes, qu'il ment au monde. C'est par le mensonge qu'il justifie ses décisions, ses actes diaboliques. Le peuple russe vit la désinformation organisée, il est manipulé par les services de propagandes et l'église Russe orthodoxe complice.
Malgré cela des doutes, des oppositions existent et veulent s'exprimer. La répression fait tout pour être immédiates pour éviter les développement des manifestations. Le régime autocratique de Poutine ne permet pas la moindre expression libre. La censure 'amplifie en Russie au 10 ème jour de guerre en Ukraine. Facebook et Twitter en font l'objet. Les médias vont être de plus en plus soumis à la dictature et les journalistes occidentaux sur le terrain vont prochainement être pourchassés et expulsés. Poutine ne connaît pas, ne supporte pas la liberté d'information tout comme il a horreur de la démocratie.
Mais Poutine n'est pas serein dans sa tête. Des doutes s'y font qui le poussent à surenchérir sa stratégie de conquête. Il imaginait au bout d'une semaine de combat avoir occupé une plus grande partie de l'Est, du Sud et du Nord de l'Ukraine. Il imaginait avoir fait tomber Kiev et chassé Zelensky. La progression de ses troupes est plus lente et les pertes humaines plus lourdes. Une situation qui le met en position difficile face au peuple Russe, face à son oligarchie et face à l'opposition pour l'heure retenue par la police du monstre. Les jours à venir vont exposer Poutine aux cruelles réalités des cercueils des militaires morts au combat et aux obsèques. Il sait le désarroi, les questionnements et les réactions hostiles que cela entraînera. Il le sait si bien qu'avec son cruel cynisme, dans ses deux récents discours il offre des « cadeaux » de consolation pour les blessés, les familles des morts. Il a établi un marché, un "deal" pour les sacrifices imposés au nom de la sainte patrie.
Les mères des soldats ne sont pas prêtes à accepter le sacrifice de leurs enfants. Un climat de défiance va logiquement s'installer et s'amplifier. Pour Poutine c'est le plus grand danger, alors il accélère sa guerre, il apeure l'Europe avec la menace de l'accident sur les centrales nucléaires, il veut envahir l'Ukraine entière et le dit sans retenue. Il veut une négociation de reddition, rien d'autre. Il veut faire vite pour ne pas avoir à se battre sur ses terres avec des oppositions existantes qu'il contrôle aujourd'hui mais qui clandestinement grandissent forcément et se feraient menaçantes, cherchant la solution de se débarrasser de lui.
Rédigé à 08:27 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Zemmour ose faire une distinction entre Juifs français et Juifs étrangers. Horrible distinction qui veut faire oublier que les uns et les autres étaient des êtres humains, des hommes et des femmes qui méritaient une considération égale. Ses interprétations de l'histoire sont des aberrations. Il contourne, il détourne les réalités et des ignorants le croient. Le procès de la collaboration française avec le régime nazi a été fait. Les condamnations sont tombées et ont été exécutées. La lourde responsabilité de l’État français a été reconnue et entérinée par Jacques Chirac le 16 juillet 1995 lors de la cérémonie commémorant la rafle du Vel d'hiv du 16 et 17 juillet 1942. Lundi 27 janvier, date anniversaire du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, Emmanuel Macron s’est rendu au Mémorial de la Shoah, à Paris, pour y inaugurer le «Mur des noms» rénové. Après avoir déambulé dans les funèbres allées du bâtiment, où se mêlent les identités des quelque 76.000 Français juifs déportés durant l’Holocauste - dont 11.400 enfants -, le président de la République a prononcé un discours d’une vingtaine de minutesinsistant sur la nécessité de «Lutter contre l’oubli et contre tout négationnisme.»
Zemmour est une insulte à l'histoire et ceux qui acceptent d'entendre ses discours sont les collaborateurs nouveaux de cet État français qui s'était substitué à la République et qui participa activement à la solution finale. à la déportation, à l' extermination des Juifs, des Tziganes, des homosexuels et de ses opposants, des résistants.
Zemmour vos propos sont des insultes à ceux qui ont combattu et vécu pour nos libertés, des insultes à De Gaulle, a Jean Zay, à Jean Moulin, à Simone Veil, à tous ces résistants connus ou pas qui ont combattu l'occupation nazie, à tous ces soldats étrangers venus sur notre sol pour nous libérer …
Zemmour, vous n'a rien d'un être humain ; il n'y a pas d'humanité en lui Sa campagne est la réincarnation des idées du régime collaborationniste nationaliste et populiste de Pétain responsable d'avoir facilité l'holocauste. Zemmour comme lui vilipende ces étrangers qui contrairement à ce qu'il dit apportent plus à la France qu'ils ne reçoivent. Il assimile le bon musulman à la menace intégriste djihadiste, il distingue bon Juif français et sale Juif étranger … Zemmour est un danger pour la paix civile et pour la République. Les 500 parrainages ne sont pas suffisants. Une haute Instance devrait exister pour évaluer et valider les candidatures à la Présidence de la République en tenant pleinement compte de leur respect de la Constitution et de la Charte des Droits de l'Homme.
Zemmour serait assurément de ceux qui ne pourraient pas se présenter.
Rédigé à 08:19 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Nicole était une femme hyper-active au parler franc, direct. Elle pratiquait à la perfection plusieurs langues dont le russe. Elle était musicienne et jouait du violoncelle dans un ensemble classique . Chez elle en Belgique, en Brabant Wallon, elle cultivait son potager, entretenait son verger et menait une vie simple d'ascète détachée des mondanités et des pratiques « aristocratiques » que ses origines, que ses ascendances auraient pu lui exigées. Elle était née Nicole Olga Louise Albertine Jeanne Visart de Bocarmé (1932-2020), d'une famille très connue de la vieille noblesse de Belgique. Elle était généreuse et montrait une rusticité naturelle dans tout ce qu'elle faisait, elle savait aller à l'essentiel de ce qu 'elle recherchait.
Nous communiquions de temps en temps. Je considérais que sa fidèle amitié était un honneur. J'ai pris ma retraite pour vivre en province, nous ne nous sommes plus revus; mais nous nous téléphonions de temps en temps. Tous les ans nous échangions nos vœux. En 2021 je n'ai pas reçu les siens. Cette année là j'ai été très occupé par un changement de lieu de vie sur l'île d'Oléron, avec en plus les contraintes de plusieurs confinements. Il nous a fallu trouver notre nouveau nid sur l'île, emménager, mettre l'habitation et le jardin à notre goût … J'ai plutôt oublié tout ce qui n'était pas de l'ordre d'une bonne nouvelle installation et j'ai délaissé des contacts, des occupations de loisirs qui me tiennent à cœur.
Je craignais quelques problèmes de santé importants pour Nicole. Elle m'avait fait part de soucis divers. Cette année j'ai à nouveau envoyé mes vœux, sans réponse. Je lui ai téléphoné et j'ai eu la mauvaise surprise d'entendre un message précisant que le numéro de téléphone n'était plus attribué ? Une recherche via internet m'a montré ce que craignais. Nicole est déclarée décédée au début du printemps 2020.
Son décès m'affecte, elle était une amie atypique que j'appréciais particulièrement. Nos échanges à distance étaient chaleureux et intéressants. Ils vont me manquer. Je suis surpris et je regrette de ne pas avoir été informé de son décès dans les colonnes des bulletins qui auraient dû le faire et que je reçois. Mais peut-être est-ce une volonté de Nicole : Partir en discrétion. Nicole mérite un grand hommage pour les services qu'elle a rendus, pour sa contribution à la paix, à la science, au stockage et au traitement de l'information grâce à ces (ses) logiciels libres et disponibles pour tous.
Elle aura été une fonctionnaire internationale qui a accompli une carrière bénéfique à la communauté humaine en offrant des outils pour la cause des stockages et des traitements de l'information, pour la mémoire universelle des données accumulées à travers les temps. Sa vie fut riche de passions, de combats pour les bonnes causes, d'une grande culture et de communion avec le simple de l'humanité et la nature. "Nicole tu manqueras à toutes celles, tous ceux, qui t'ont écouté, qui ont su voir quelle femme superbe tu étais".
Rédigé à 10:01 dans Journal Intime | Lien permanent | Commentaires (0)
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